Il y a des journées que l’on coche sur le calendrier bien avant qu’elles aient lieu. Un anniversaire, une journée entre copines … bref un événement qui donne envie d’être ce jour là mais sûrement pas la journée d’appel. On doit tous y passer un jour, c’est certain, mais on appréhende à l’avance. De mon côté, j’y suis passé cette semaine …
Je suis partie de chez moi avec pas mal de préjugés, j’avoue. Sur tout le trajet, j’ai entre autres ruminé tain’ mais ça va être trop chiant, ça sert à rien leur truc et c’est pas humain de se lever si tôt pour ça (oui je précise, ma journée d’appel est tombée pendant les vacances gnu). Si bien que la pluie que je me suis tapée sur le trajet et le fait que je ne trouve pas la caserne avec le plan fourni n’a pas atténué mon envie de me barrer vite fait bien fait.
En tant que courageuse reporter pour Madmoizelle, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai pénétré dans l’enceinte de la caserne non sans m’être faite charrier par le militaire qui vérifiait les convocations à cause de mon air de poulpe que l’on vient d’arracher à son bocal.
Direction la salle n°2 table 57, et quelle ne fut pas ma surprise en découvrant que j’étais au premier rang hinhin, le sort s’acharne.
S’en est suivit des tests de la langue française que même un gosse de deux ans peut trouver facile, des vidéos qui expliquent que c’est bien d’être militaire et que si vous voulez faire la formation vous serez hébergé dans une chambre spacieuse avec cuisine succulente à volonté – véridique-.
J’étais à deux doigts de m’endormir quand on nous a annoncé l’initiation au secourisme. Ah, enfin un peu de pratique.
Ca reste de l’initiation bien sur, mais pour une novice comme moi, c’était plutôt utile, sympathique et marrant … n’allez pas mal me comprendre, j’ai pas envie que quelqu’un fasse un arrêt cardiaque devant moi.
Bizarrement après le secourisme, le reste de la journée est passé plus vite et l’on est vite arrivé à la remise des diplômes – oui je vous le rappelle c’est sérieux ^^ -.
Fin de la journée, soupir de soulagement dans toute la salle.
On sort de la caserne, on dit au revoir aux quelques personnes avec qui on a traîné toute la journée et on se dit que finalement, ok c’était chiant, mais c’était pas si terrible que ça à faire.
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Les Commentaires
Et sinon j'ai une petite question le secourisme, on apprend quelque chose de plus que pendant l'AFPS ?