Le magnat de la tech a-t-il fêté une bonne fête des pères avec ses 7 sept enfants (5 issus d’un premier mariage avec Justine Musk, et deux avec la chanteuse Grimes) ? C’est la question qu’on peut se poser suite à la récente prise de parole publique de sa fille qui vient de faire son coming-out transgenre, le lendemain de son 18e anniversaire.
« Je ne veux plus être associée à mon père »
« Je n’habite plus avec mon père biologique et ne veux plus être associée à lui sous quelque forme que ce soit ».
Assignée garçon à la naissance, elle veut désormais être appelée Vivian Jenna Wilson, avec le nom de naissance de sa mère, divorcée d’Elon Musk en 2008. Elle a déposé un recours en justice auprès de la cour supérieure de Los Angeles à Santa Monica, pour changer de nom et de genre à l’état civil, a révélé TMZ le 20 juin 2022.
Elon Musk est-il transphobe ?
En plus de nombre de positions politiques et sociales discutables de la part d’Elon Musk, le patron de Tesla et de SpaceX a également déjà tenu des propos flirtant avec la transphobie. Notamment sur Twitter (qu’il est en passe de racheter), en avril 2020, où le magnat de la tech écrivait :
« Les pronoms ça craint »
Sans contexte supplémentaire, difficile de savoir à quoi référer Elon Musk, mais une réponse de sa compagne de l’époque semble clairement indiquer qu’il ne s’agissait pas d’un simple désamour de la grammaire, puisque Grimes lui a répondu :
« Je t’aime mais s’il te plaît éteins ton téléphone ou va te faire. Je ne supporte pas la haine. Merci d’arrêter ça. Je sais que ça ne correspond pas à ton cœur [d’agir ainsi] »
En décembre 2020, Elon Musk a précisé sa haine des pronoms :
« Je soutiens totalement les personnes trans, mais tous ces pronoms sont un cauchemar esthétique »
Après Grimes qui l’a quitté et entretient désormais une relation amoureuse avec Chelsea Manning (ancienne analyste militaire de l’armée des États-Unis qui a été condamnée et incarcérée pour trahison aux États-Unis après avoir révélé des exactions de soldats américains sur des civils irakiens, et maintenant libérée), et maintenant sa fille transgenre qui le renie, Elon Musk peut donc continuer à ruminer ses « je ne suis pas transphobe, mais… » dans son coin. Peu de chances en effet que d’autres personnes trans veuillent s’approcher de lui.
À lire aussi : Pas de maillot couvrant à Grenoble : le Conseil d’État confirme la suspension du nouveau règlement
Crédit photo de Une : Elon Musk Closing the 2016 Tesla Annual Shareholders’ Meeting. © Steve Jurvetson via Flickr.
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos podcasts. Toutes nos séries, à écouter d’urgence ici.
Les Commentaires
je vous avoue que perso, jai déjà pensé que le pronom en anglais "they" était super mal choisi, et donnaient l'impression d'un groupe de personnes et donc un côté vrmnt bizarre point de vue sens mais voilà je n'irais pas le twitter surtout si je suis connue! Ça reste mon petit point de vue uniquement linguistique pas du tout en lien avec le sujet, tout comme je n'aime pas le mot menstruation ou rillettes...ou même femme (c'est bizarre je trouve le mot n'est pas beau en soi)...bref c'est toujours très triste les histoires de famille qui se renient...mais parfois il n'y a pas le choix! Mais aussi est ce nos affaires? Moi je le connais pas l enfant delon musk, je suis étonnée du besoin de renier publiquement quand on est pas soi même une personnalité publique?