Les romans d’Anna Gavalda… J’en suis fan depuis le premier ! C’est ma maman qui m’a offert Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part, un recueil de nouvelles dans lequel il est essentiellement question d’amouuur. Dès les premiers mots, j’ai été séduite ; et depuis, chaque sortie d’un nouvel opus de l’auteure est, pour moi, un événement.
La Consolante (aux éditions Le Dilettante) est d’abord un drôle d’objet. Un livre de plus de 630 pages avec une couverture qui n’en est pas vraiment une, représentant des plans d’architecte sur une page de cahier déchirée. Le livre n’a pas de quatrième de couverture… Peut-être parce qu’il ne se résume pas…
Alors je me suis lancée dedans sans trop savoir ce qui m’attendait. Sans repère, les premieres lignes ont été longues. Et puis à l’aube du troisième chapitre, quelques mots ont suffi pour susciter mon intérêt et le maintenir jusqu’à la fin.
632 pages durant, Anna Gavalda nous propose de suivre le parcours de Charles Balanda. Mari d’une femme qui ne l’aime plus, père d’une fille qui n’est pas la sienne, Charles consacre sa vie à son boulot d’architecte entre la Russie et Paris.
L’annonce de la mort d’Anouk, une femme qu’il a aimé dans le passé, va mettre à mal sa relative tranquillité et le faire plonger dans la crise de la quarantaine.
A la lecture, nous refaisons avec lui sa vie, ses regrets, ses aboutissements. Anna Gavalda le reconnaît volontiers : le sujet n’est pas très original. Mais l’auteure sait parfaitement nous emmèner dans les tumultes psychologiques de Charles, et ceci avec une honnêteté tranchante.
La Consolante est un livre juste, emplie d’émotion et de mots biens placés. Entre abattement et espoir retrouvé, entre rire et larmes, Anna Gavalda rend le personnage attachant. Peut-être parce que Charles a quelque chose de très paternel (ou peut être juste de mon paternel…) : des réflexions de vieux con pleines d’amour, par exemple.
Cet extrait, à propos du ventre de sa fille, a rappelé à ma mémoire des souvenirs d’adolescence : « Le ventre d’une femme, c’est ce qu’il y a de plus mystérieux au monde, de plus émouvant, de plus beau, de plus sexe même pour parler comme dans vos magazines débiles. Non, cache-le. Ne les laisse pas te voler ça… Je ne suis pas en train de jouer les pères la morale ou de te parler de décence, Mathilde… Je te parle d’amour. Des tas de types vont essayer de deviner la taille de ton cul ou la forme de tes seins et ce sera de bonne guerre, mais ton ventre, garde-le pour celui que tu aimeras, tu…. Tu me comprends ? » (p. 91)
Que dire de plus si ce n’est qu’en refermant le livre, je me suis sentie seule…
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Les Commentaires
Beaucoup trop de descriptions, de longueurs, et c'est parfois difficile à suivre...600 pages de pas grand chose !
Rien à voir avec "Ensemble, c'est tout" et "Je voudrai que quelqu'un m'attende quelque part" :/