« Entre 6000 et 13 000 produits ». Telle est la moyenne de protections hygiéniques jetables utilisées par une personne menstruée dans sa vie, selon les chiffres de la répression des fraudes. C’est pour cette raison qu’à compter du 1ᵉʳ avril, les fabricants devront détailler leur composition sur l’emballage ou la notice d’utilisation, a annoncé la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
Le texte prévoit tout de même « un délai autorisé d’écoulement des stocks déjà mis sur le marché jusqu’au 31 décembre ».
Prévenir les risques
Chacun des produits devra inclure « le détail des substances et matériaux incorporés », « la mention des modalités et précautions d’utilisation », et « les possibles effets indésirables (irritations, intolérances, allergies, micro-traumatismes) ou plus graves tels que le syndrome de choc toxique (STC) menstruel ».
« L’information sur la composition et les bonnes pratiques d’utilisation » sont essentielles pour « la prévention du risque de syndrome de choc toxique », a fait valoir auprès de l’AFP la DGCCRF. Le syndrome de choc toxique se chiffre à une centaine de cas par an selon l’Inserm, et est « principalement causé par l’usage de protections périodiques internes, à savoir les tampons et les coupes menstruelles ».
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