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Casa de Papel
Culture

3 raisons de binger La Casa de Papel sur Netflix

Kalindi te conseille ardemment La casa de papel, série espagnole dont la popularité enfle au fil des jours. Un hommage aux plus grands films de braquage qui devrait marquer 2018, si ce n’est pas déjà fait !

Depuis plusieurs jours, voire semaines, un bruit gronde, comparable à celui d’un avion au décollage.

Doucement, une série prend de l’ampleur, jusqu’à envahir nos conversations en soirée, nos papotages au boulot et bien sûr nos écrans. 

Elle a débarqué dans ma vie sans crier gare, sans même s’être annoncée.

Sortie il y a quelques mois, La casa de papel s’est infiltrée dans nos foyers, et s’offre une belle réputation sur le tard.

Voilà 3 raisons de céder au phénomène.

Parce que l’intrigue de La casa de papel est passionnante

https://www.youtube.com/watch?v=ZwUor3KTgUc

Série en treize épisodes proposée par Netflix (how surprising) mais diffusée à l’origine sur la chaine Antena 3, La Casa de Papel s’articule autour d’une impressionnante affaire de braquage.

Un homme brillant et mystérieux recrute huit malfrats qui n’ont plus rien à perdre, puisqu’ils connaissent tous de graves démêlés avec la Justice. Ils doivent dès lors troquer leurs patronymes contre des noms de villes.

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A présent, ils se nomment Tokyo (campée par Úrsula Corberó, notamment connue pour avoir joué dans Physique ou chimie), Nairobi, Río, Moscou, Berlin, Denver, Helsinki et Oslo.

Ce qui est infiniment plus classe que Fourequeux en Yvelines ou Saint-Jean de Cuculles, que j’aurais personnellement choisis.

Armés de leur seul air badass, et de noms qui claquent, les nouveaux compagnons préparent une action hautement périlleuse : infiltrer la Fabrique nationale de la monnaie et du timbre afin de dérober la modique somme de 2,4 milliards d’euros.

Ambitieux !

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Pour ce faire, ils n’ont que quelques jours et une consigne à laquelle El Profesor ne veut pas transiger. Laquelle ? Ne pas faire couler le sang.

En gros, pour se faire des couilles en or, il est chaud, mais sans zigouiller des types, de préférence.

Merci El Professor, c’est bien aimable !

Dès lors, tout s’enchaine.

Les malfaiteurs prennent en otage quelques 67 personnes, contraintes à être coopératives pour s’éviter les ennuis. L’idée des agresseurs pour semer le trouble et la confusion ?

Pourvoir les otages des mêmes masques et costumes qu’eux, à l’effigie de Salvador Dali.

Rien ne distingue désormais les otages des braqueurs. La police se retrouve alors impuissante, contrainte de rester passive face au plus grand casse du siècle.

Bien sûr, tout ne se passera pas comme prévu…

Le récit oscille dès lors entre flashbacks de la préparation du braquage et l’événement en lui-même

Parce que l’action ne s’arrête jamais

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Dès les premières minutes, le ton est donné.

De l’action, du suspense, de l’action, du suspense, de l’action, du suspense, de l’action, du suspense, de l’action, du suspense, de l’action, du suspense, de l’action, du suspense, de l’action, du suspense, de l’action, du suspense, de l’action, du suspense, de l’action, du suspense, de l’action, du suspense, de l’action, du suspense, de l’action, du suspense (oui j’ai la femme d’écrire alors je copie/colle des mots) !

Ce qui est primordial car le rythme d’une série participe pour beaucoup à son succès.

Certaines séries en manquent cruellement, ce qui me fait rapidement décrocher. Prends The Walking Dead par exemple. Les trois premières saisons étaient très efficaces.

Rythmées par les « déménagements »,« l’intervention des zombies », et les morts, elle tenait ses fans en haleine. Puis, les personnages ont commencé à errer le long des voies de chemin de fer pendant… beaucoup trop longtemps.

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Les épisodes se sont enchainés, tous très inégaux. Les saisons se sont succédées, et leur contenu était altéré par une intrigue au ventre mou.

Le résultat ?

Un effet « on a tiré sur la corde, on a essoré le récit, jusqu’à le laisser tout sec et à moitié crevé ». Bref, la série était sacrifiée, en dépit de tous les efforts des comédiens pour apporter un peu de tension au bordel.

La casa de papel, à l’inverse de The Walking Dead, pratique l’efficacité.

L’action est dense mais toujours à propos. Les scènes se succèdent sans se ressembler. Bref, pas le temps de te faire chier.

Parce que La casa de papel fait de jolis clins d’oeil au cinéma

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Difficile, au regard du produit entier, de ne pas intercepter quelques clins d’oeil.

Le pitch de base fait déjà penser à Inside Man, l’homme de l’intérieur réalisé par Spike Lee.

Un hold-up extrêmement bien pensé porté par Denzel Washington, Clive Owen, et Jonnie Brown entre autres talents, qui proposait une intrigue similaire : un braquage lors duquel les malfaiteurs obligeaient les otages à revêtir les mêmes accoutrements. Un film que j’avais adoré et que je te conseille grandement si comme moi tu es friande de hold-up.

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Aussi, tu peux attribuer à l’oeuvre entière un petit coté soderberghien.

Car Steven Soderbergh, que l’on soit fan de lui ou que l’on émette quelques réserves quant à son cinéma, a révolutionné le genre du film de braquage.

Ses longs-métrages Ocean’s Eleven, Ocean’s Twelve, Ocean’s Thirteen et même Logan Lucky sorti plus récemment, semblent avoir grandement inspiré la série.

Pour finir, la cadence effrénée de l’action n’est pas sans rappeler celle de 24 heures chrono.

On a vu plus médiocre en terme d’influences !

Voilà ma bonne dame. Pour toutes ces raisons et encore bien d’autres, je te recommande cette partie d’échecs à l’espagnole.

Pour info, la saison 2 a été diffusée chez nos voisins ibériques à partir du 16 octobre 2017, soit quatre mois après la fin de la première partie.

Côté hexagone, il nous faudra encore attendre jusqu’au 6 avril pour découvrir la suite des aventures.

À lire aussi : Trois raisons de regarder The Alienist, la nouvelle série criminelle en costumes


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