Un combat expéditif de 46 secondes et une polémique éclair. Alors que ce 1er août 2024 la boxeuse algérienne Imane Khelif a fait abandonner l’Italienne Angela Carini en 46 secondes, lors des combats féminins en catégorie 66 kg des JO de Paris 2024, la polémique a vite enflé.
Déjà disqualifiée pour « testostérone élevée »
La cause ? Un taux de testostérone trop élevé pour l’athlète, qui ferait douter de son genre. Une polémique qui n’est pas nouvelle puisque Imane Khelif avait échoué en 2023 à un test d’éligibilité de genre mis en place par la fédération internationale (IBA), l’écartant des Mondiaux.
Selon le CIO l’Algérienne avait été disqualifiée après « des taux élevés de testostérone » lors de ces épreuves. La Taïwanaise Lin Yu-ting avait également été exclue.
« Le test de testostérone n’est pas un test parfait »
Mais le CIO se justifie de sa participation aux JO en soulignant qu’il était « établi que ce sont des femmes. (…) Le test de testostérone n’est pas un test parfait. De nombreuses femmes peuvent avoir un taux de testostérone égal à celui des hommes, tout en étant des femmes ».
Une piste pour expliquer ce taux de testostérone élevé serait la maladie du SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) qui, selon l’OMS, touche 8 à 13 % des femmes.
En conclusion, Imane Khelif aurait juste des prédispositions génétiques qui la rendent plus efficace dans son sport. Mais son cas soulève une question légitime : à quel point faut-il prouver qu’on est une femme pour participer aux JO ?
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Les Commentaires
Comme mes VDD plus haut, pour moi le meilleur argument c'est que ça ne dérange personne que des athlètes masculins profitent d'un physique hors norme pour être meilleurs dans leur sport. alors que là... mais wait une femme ? algérienne ? bingo !
C'est vraiment immonde.
Ce serait un mec on lirait "il est vraiment taillé pour ce sport..." pfff