Lorsque l’on parle de la sixième extinction, l’image la plus populaire qui revient est celle d’un ours polaire famélique, errant sur la banquise en quête de nourriture. Symbole du réchauffement climatique et de son impact sur la biodiversité, l’image de cet animal ne raconte cependant qu’une infime partie de l’histoire de la sixième extinction de masse que nous vivons.
Qu’en savons-nous d’ailleurs vraiment ? « On entend ce mot retentir de plus en plus, et ce n’est pas une bonne nouvelle », nous prévient Marie Treibert, vulgarisatrice scientifique, dont la voix nous accompagne tout au long du podcast.
Un podcast pour comprendre les enjeux qui pèsent sur le vivant
Avec La 6e extinction, un podcast instructif, pédago et non dénué d’une pointe d’espoir (ce qui n’est pas aisé en la matière), Numerama veut aider les auditeurs et auditrices à y voir plus clair, et à mieux comprendre les menaces qui pèsent sur le vivant.
Quelle différence entre la crise du vivant que nous vivons actuellement et les précédentes ? Y a-t-il encore de l’espoir ? Peut-on encore sauver des espèces en voie d’extinction ?
Le premier épisode, en ligne depuis le 12 octobre, annonce la couleur : la situation est grave, un grand nombre d’espèces se sont déjà éteintes, d’autres sont en danger critique de disparition, mais certaines autres ont pu être sauvées. C’est notamment le cas du kakapo, un oiseau originaire de Nouvelle-Zélande qui a frôlé l’extinction avant d’être finalement sauvé par des hommes. Le kakapo aurait pu connaître le même sort que le dodo, disparu à la fin du 17e siècle. Aujourd’hui, il existe 197 oiseaux de cette espèce que le gouvernement néozélandais espère progressivement réintroduire dans ses aires d’origines.
Un projet ambitieux, mais pas impossible, au regard de la mission de sauvetage dont le kakapo a déjà fait l’objet, et qui prouve aussi qu’il reste encore quelques cartes à jouer à l’humanité…
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