Mise à jour du 5 février 2014 :
Au Pied de la Lettre est de retour ! Les choses ont changé, Kris et Flo sont – un peu – loin l’un de l’autre, et pourtant ils ont décidé de reprendre leur Web-émission née du temps où ils étaient à la fac. Époque révolue puisqu’ils n’y sont plus. Ils ne sont même plus à Montpellier. Ils ne sont même plus en France, en fait…
C’est donc en se lançant un challenge qu’Au Pied de la Lettre reprend vie, avec l’expression 21.
Article du 3 mai 2013 :
Un des avantages à suivre une licence cinéma est de côtoyer des jeunes (et moins jeunes) créatifs qui vont au bout de ce qu’ils aiment et donnent vie à des projets qui fonctionnent hors cadre universitaire. J’ai décidé d’aller à la rencontre de ces personnes pour découvrir et faire découvrir leurs réalisations !
C’est ainsi qu’en premier lieu j’ai rencontré Kris Picart et Florian Nourdin. Respectivement 20 et 19 ans, en deux années à la fac ils ont accumulé un bon nombre de courts-métrages.
Kris et Flo, c’est un duo qui marche. Affinités personnelles et – si je puis dire – professionnelles, ils se sont associés pour créer Au Pied de la Lettre, petite émission qui consiste à mettre en scène les expressions françaises au sens (pas toujours très) propre. Je les ai attrapé au vol entre un partiel et un tournage pour poser mes questions…
Kris et Flo, l’interview
Vous vous connaissiez avant la fac ? Comment vous êtes vous rencontrés ?
Non non du tout. Ça s’est fait par hasard, on s’est rencontrés sur un terrain de basket, on s’est rendu compte qu’on avait pas mal de trucs en commun, on est pas mal complémentaire du coup on s’est dit on se lance.
Comment ont germé toutes ces idées ? Comment est né Au Pied de la Lettre ?
J’avais [Florian, NDLR] cette idée depuis le lycée, le concept et le titre, j’en ai parlé à Kris et il m’a dit ouais, ok. Je suis rentré chez moi à 6h du mat’, on avait déjà en tête 60 expressions !
Il n’y a que Kris et Flo ou dans l’ombre il y a du soutien ? Ami fidèle, petite amie, poisson rouge… ?
On tourne à plusieurs, ça change, que ce soit les acteurs ou autre on travaille avec des amis ou d’autres étudiants mais sinon on est que tous les deux. Dans l’équipe il n’y a que nous deux.
Niveau matériel, comment ça se passe ?
On nous prête du matériel, ça bouge entre étudiants, si on a besoin on nous dépanne, mais sinon on fait avec ce qu’on a. On tourne avec un Canon 5D Mark II.
Vous avez chacun une spécialité ? Par exemple l’un filme, l’autre monte…
C’est vrai que je [Florian, toujours] m’occupe pas mal du montage, parce que j’ai les logiciels et que Kris ne connaissait pas. Mais je lui ai montré et il le fait aussi. On fonctionne à deux, même si on n’est pas d’accord on explique notre point de vue puis… On tombe d’accord. On est complémentaires donc ça marche vraiment en duo. Il arrive qu’on bosse tout seul, par exemple je pouvais pas être dispo et Kris a fait les expressions 18 et 19 tout seul, mais on se fait confiance.
Parlez-moi un peu de The Moustalist ? C’est le thème du mois* qui vous a inspiré ou ça vous trottait déjà dans la tête ?
Au départ c’était un délire. En fait le personnage de Marcel Moustachu existait déjà et quand on a vu le thème « moustache » on s’est dit « Il faut Marcel, là ». Puis Kris m’a fait découvrir The Mentalist et j’ai eu l’idée d’en faire une parodie où le tueur laisserait sur le lieu du crime juste une moustache. Puis en fait non on s’est dit que le mentaliste serait Marcel. Marcel Moustachu. C’était pas vraiment prévu. Tout le monde nous demande s’il y aura une suite. Au début on voulait juste faire un court-métrage, mais… Ouais, peut-être !
* Un Thème – Un Mois, concept créé par un étudiant dont l’idée est très simple : tous les mois, les membres du groupe donnent un thème avec une contrainte, et libre aux étudiants de réaliser un court-métrage de la manière qu’ils veulent (drame, comique, animation…).
Les prochains projets, c’est quoi ?
Faire un bloc 3 de expressions, un court-métrage pour un cours, mais même si on se dit que c’est juste pour la fac, on finit par bien le travailler, par être à fond, et au final ça devient plus qu’un court pour un cours de court… (tout cela est confus). On a aussi pas mal d’idées sur papier, et on fait des courts-métrages chacun de notre côté. Mais même dans ces cas-là on sait que l’un ira travailler sur le court-métrage de l’autre !
Que comptez-vous faire après la licence ?
Bon, en réalité, on lâche un peu la fac en fait. Niveau pratique, ça se passe super mais pour la théorie… On aimerait trouver un boulot, voire faire des vidéos institutionnelles. On aime la fac, on dit pas que sécher c’est bien, mais ça ne marche pas pour tout le monde.
Merci à eux deux d’avoir accepté ! Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur chaîne YouTube (parce que c’est drôle), ainsi que sur leur page Facebook et leur Twitter.
Ça vous a plu ? Quelles expressions vous semblent les plus absurdes quand vous y pensez « au sens propre » ?
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