Klein, Byars, Kapoor : une expo à voir au MAMAC de Nice

Le bleu, le blanc et le rouge sont à l’honneur en ce moment au MAMAC de Nice, avec l’exposition « Klein, Byars, Kapoor » qui s’y tient jusqu’au 16 décembre 2012.

Le MAMAC (nom très drôle vous en conviendrez, mais qui signifie simplement Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain) de Nice accueille depuis fin juin et jusqu’au 16 décembre 2012 une jolie petite exposition, intitulée Klein, Byars, Kapoor et qui met en avant le travail de la couleur chez chacun de ces trois zozos. Respectivement adeptes du bleu, du blanc et du rouge (insérez ici une Marseillaise chantée avec l’entrain d’un Frank Ribéry sous Tranxène), c’est l’occasion pour vous de vous retrouver devant de la couleur, de la vraie, de la pure, de la pas diluée. Et ça peut faire beaucoup plus d’effet que ce que vous pouvez imaginer…

Rapide présentation des trois artistes

Yves Klein : sa ville d’origine lui trouve une place de choix dans cette exposition où sont montrés ses fameux monochromes réalisés avec le IKB (International Klein Blue, une couleur bleue outremer) ainsi que quelques sculptures, peintes de cette même couleur. Si le premier monochrome de l’art contemporain est attribué à Malevitch avec son Carré blanc sur fond blanc, Yves Klein reste finalement le « monochromiste » le plus connu !

James Lee Byars :

cet artiste américain travaille sur le blanc, à travers des installations et des sculptures aux formes géométriques, même si ses matériaux de prédilection restent le papier, le verre ou encore la soie. Il a également réalisé beaucoup d’oeuvres-expériences éphémères ou de mises en scène avec des personnes.

Anish Kapoor : récemment mis en lumière grâce à la sculpture qu’il a créé pour les Jeux Olympiques à côté du grand stade, Kapoor est un spécialiste de la couleur rouge sang qu’il met à toutes les sauces. En 2011, il a été également l’artiste invité du Monumenta au Grand Palais. Bref, Anish a le vent en poupe en ce moment et Nice a de quoi être fière de l’avoir entre ses murs.

L’exposition est assez courte finalement, mais vous permet une belle approche du monochrome, genre d’oeuvre énormément dénigrée (qui n’a jamais entendu « Moi aussi je peux faire pareil et pourtant je suis pas artiste« …) mais qui vous happe littéralement quand vous vous retrouvez devant.