Trois ans après le succès du percutant Mustang, la réalisatrice turque revient avec Kings, son nouveau film coup de poing. Halle Berry y élève seule tout plein d’enfants, dans un Los Angeles secoué par les violences policières.
En 2015, Deniz Gamze Ergüven bouleversait le festival de Cannes, et le monde avec lui.
Elle signait Mustang, un film d’une puissance folle, sur l’emprisonnement de cinq soeurs, aux confins de la Turquie.
Mustang, ça parlait de quoi déjà ?
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Lale et ses soeurs rentrent de l’école en jouant avec des garçons, ce qui provoque un véritable scandale au sein de leur village. Rongés par la honte, les parents referment leurs serres sur leur progéniture.
Les cours de pratiques ménagères se substituent à l’école, et les filles sont promises à des mariages arrangés.
Mais portées par un vent de liberté, les 5 soeurs vont tenter de faire tomber les murs de leur prison…
Trois ans après la sortie de ce film coup de poing, Deniz Gamze Ergüven revient derrière la caméra pour capturer un morceau d’histoire qui a secoué Los Angeles, et en faire une fiction poignante.
Kings, un projet humaniste et puissant
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et Daniel Craig, Kings fait un court bond dans le passé.
1992, un quartier défavorisé de Los Angeles. Millie s’occupe seule d’une flopée d’enfants. Certains sont les siens, d’autres dont ceux qu’elle recueille, en attendant qu’ils soient adoptés ou que leurs parents sortent de prison.
Elle ne fait aucune différence entre eux, les aime tous de manière égale.
Mais dans un Los Angeles secoué par de violentes émeutes (suite notamment au décès de Rodney King), son équilibre familial se fragilise, s’effrite rapidement.
Pour rappel, Rodney King était un jeune homme Afro-Américain, décédé des suites d’un passage à tabac par la police.
Deniz Gamze Ergüven se sert de ce drame comme trame de fond. La révolte est toujours là, frémissante, dans cette intrigue familiale et amoureuse.
Profondément humaniste, sensible, et intelligent Kings incrimine les violences policières, dénonce la ghettoïsation des populations afro-américaines, et place l’amour maternel au centre de toute chose.
Si tu aimes prendre des claques, ne le rate pas en salle le 11 avril.
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