Lentement mais sûrement, Kim Kardashian enterre son passé sulfureux pour s’affirmer en tant que femme d’affaires indépendante, une gaine à la fois. En effet, outre ses activités de star de la téléréalité, d’applications mobiles, de marketing d’influence, de marque de maquillage et de beauté, et même maintenant de limonade (ou devrais-je dire de la « Kimade »), c’est surtout son empire de sous-vêtements gainants baptisé Skims qui s’avère le plus lucratif pour elle. Alors que ce business de shapewear de seulement quatre ans lui avait déjà permis de devenir milliardaire, voilà qu’elle lance une levée de fonds qui devrait valoriser son activité à près de 4 milliards de dollars, d’après plusieurs sources citées auprès du Women’s Wear Daily.
Kim Kardashian en bonne voie pour faire rentrer Skims en bourse à 4 milliards de dollars
Le WWD a en effet rapporté le 12 juillet 2023 que cette collecte de fonds pré-introduction en bourse (IPO) serait très bien partie, vu les résultats qu’enregistre la marque de Kim Kardashian. Sa marque Skims serait même sur la bonne voie pour générer des ventes de près d’un milliard de dollars cette année avec un taux de croissance d’environ 100%, et ce, alors même qu’elle ne dispose pas de points de vente physique permanents.
Ce succès impressionnant de la part d’une marque de célébrité qui a beaucoup misé sur la diversité corporelle pour vendre des sous-vêtements perçus comme à l’opposé du body-positive dans l’imaginaire collectif contraste particulièrement avec la lente descente aux oubliettes de Victoria’s Secret, malgré son difficile rebranding. Comme le relève également le WWD, l’ancien royaume de petites culottes pour satisfaire le male gaze a vu ses ventes chuter de 6 % l’an dernier, avec 6,3 milliards de dollars, et observe désormais une capitalisation boursière de 1,6 milliard de dollars. Mais Kim Kardashian n’a évidemment pas révolutionné à elle seule le marché des sous-vêtements avec Skims. D’autres entreprises, comme celle controversée de Rihanna baptisée Savage x Fenty ont contribué à ringardiser des marques irréalistes, taillées autant pour faire fantasmer que complexer, comme Victoria’s Secret. Ne sous-estimons jamais le pouvoir des petites culottes.
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