On parle beaucoup de l’impact de l’industrie textile sur l’environnement, mais on évoque rarement les cintres, ces petits objets pourtant essentiels créés en masse… qui sont généralement fabriqués à partir de plastique.
Pour répondre à ce problème, Kiabi s’associe à Plaxtil et créer des cintres recyclés et recyclables à l’infini, fabriqués à base de textile non réutilisable, en vente à partir de décembre 2020.
La preuve que les vêtements qu’on ne peut pas recycler ne sont pas perdus pour autant, et peuvent être réutilisés !
Plaxtil est une société spécialisée dans les solutions circulaires, écologiques et solidaires qui transforme les déchets textiles non-recyclables en un matériau éco-conçu.
Les cintres, une catastrophe pour l’environnement
Cette collaboration entre Kiabi et Plaxtil est partie d’un constat révélé par la marque dans un communiqué de presse.
Chez Kiabi, c’est près de 3,5 millions de cintres qui sont consommés chaque année.
Et il se trouve que chaque année également, près de 100 millions de tonnes de vêtements finissent incinérées ou enfouies dans les sols à travers le monde.
Avec ce dispositif de recyclage, 60 tonnes de ces déchets textiles seront récupérées et recyclées
pour fabriquer de nouveaux cintres.
L’objectif à terme, c’est que 40% des besoins de Kiabi en cintres (soir 1,4 millions) soient couverts grâce à ce procédé.
Kiabi prend des mesures pour impacter le changement écologique
Que va-t-il se passer concrètement chez Kiabi ? De décembre à janvier 2021, deux types de ces cintres écologiques vont être testés dans trois magasins de la marque.
Chaque magasin Kiabi sera également équipé d’une borne de collecte de cintres usagés.
Plaxtil prévoit pour sa part de proposer ce procédé de recyclage à tous les commerces de textile !
En espérant que ces tests portent leurs fruits et que cette économie circulaire soit rapidement adoptée par d’autres enseignes.
Il existe des solutions pour consommer mieux, mais aussi pour recycler mieux, et chaque marque peut faire l’effort de prendre le virage éco-responsable. En fait, en 2020, ce n’est plus une possibilité mais une nécessité.
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