Oh-mon-Dieu qu’elles sont bonnes, les cinq filles qui ont écrit Kata Sutra. J’ai beau prendre le livre à n’importe quelle page, le relire de la fin, l’arpenter à la lampe torche ligne par ligne, je n’y trouve pas une fausse information. Des fantasmes aux mensonges, des positions aux problèmes de poils, tout est passé en revue avec un langage de VRAIE fille qui dit bite, qui dit chatte, qui dit à sa mère qu’elle n’a pas couché avec beaucoup de garçons et parle d’éjaculation faciale comme ça :
(…) « j’ai envie de t’éjaculer sur le visage ». Ah Oui ? Moi, j’ai envie que mon vernis ne s’écaille pas quand je fais la vaisselle. Chacun ses désirs un peu fous. Evidemment, en arrière-plan, on voit bien le jeu érotique d’asservissement de la partenaire. Il n’empêche que pour les filles, l’intérêt est très limité, à peine un petit frisson de « oh oui je suis à toi, humilie-moi maître ». Et encore, il faut se forcer, histoire de pas trop s’emmerder ».
J’ai chopé ce passage-là au hasard, mais j’aurais tout aussi bien pu citer le paragraphe sur les coups ratés et leur hypocrisie post-échec, à base de « T’as aimé ? Oui oui. (Quand les gens mentent, la plupart du temps ils répètent deux fois les choses pour avoir l’air sincère). »
Si ta curiosité est éveillée par ces quelques lignes, va donc voir sur Sexactu.com où Maïa Mazaurette reprend des extraits plus complets ici et là.
D’ailleurs, cet excellent ouvrage nous a fait discuter de sexe à la rédac, entre filles : y a-t-il un sexe parfait, est ce que c’est vrai qu’on se compare le nombre de conquêtes entre copines, pourquoi les garçons ont une tête de mi-demeuré, mi-pédophile quand ils s’astiquent la nouille et surtout, est-ce que la branlette espagnole, c’est chiant pour toutes nos consoeurs ?
Tu vois, indispensable !! Et on a conclu sur « l’important, c’est qu’elle soit douce ». Alors forcément, on termine avec Mylène Farmer et son clip de 9 minutes d’avant la crise.
http://www.youtube.com/watch?v=WdTHR0h-hdI
Kata Sutra, par Nadia Daam, Emma Defaud, Titiou Lecoq, elisabeth Philippe et Johana Sabroux, aux éditions Jacob Duvernet. Ca coûte 19 euros et 90 cts, mais sur la tête des gosses que ça vaut le coup.
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