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Culture

Des cours d’histoire qui décryptent Kaamelott, ça vous dit ? Déménagez donc en Suisse !

Vous en rêviez ? La Suisse l’a fait ! Une université de la confédération helvétique a filé une mission à des historiens : réaliser des vidéos décryptant l’Histoire à travers des séries…

Mon baluchon est prêt.

J’y ai fourré à la va vite un slip et 100 kilos de cocaïne joie, car je quitte madmoiZelle et notre belle France, pour emménager immédiatement à Genève. Réjouissez-vous.

Pourquoi ? C’EST ÉCRIT DANS LE TITRE BORDEL !

Non en vrai je vous ai menti, mais c’est parce que j’étais en manque d’inspiration.

Inutile d’emménager en Suisse pour avoir accès aux conférences, tout est sur YouTube.

Quand les historiens décryptent Kaamelott !

kaamelott-1

Saperlipopette, si seulement l’Éducation nationale m’avait fait étudier le génie verbal de Perceval et Karadoc, j’aurais eu 18 (et non 5) à mon bac d’histoire !

Mais la vie est ainsi faite que le professorat est parfois cruel, et qu’il préfère vous rabattre les oreilles de dates et de cartes soporifiques, plutôt que de s’intéresser à la seule chose qui compte dans l’existence : Kaamelott !

Et la Suisse a tout compris.

Tout comme Harvard et Berkeley, qui proposent des cours s’appuyant sur Game of Thrones, Unige, l’université de Genève (en partenariat avec la boîte de production La Souris Verte et la RTS) a créé plusieurs vidéos dans lesquelles interviennent les experts et historiens invités par l’Unige.

Dans ce cycle de conférences, les intervenants décryptent des séries télévisées historiques. 

Le but de ces vidéos ? Expliquer le succès de ces séries, en s’attardant sur la pertinence de leurs références historiques.

Et les 5 premiers épisodes sont consacrés à Kaamelott, le légendaire objet télévisuel d’Alexandre Astier, et à la légende arthurienne. 

The Knick, The Tudors et Masters of Sex font également l’objet d’analyses dans les épisodes suivants.

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Sarah Olivier, de l’unité d’histoire médiévale, révèle dans la première vidéo :

« La matière de Kaamelott, c’est une matière littéraire, qui s’inscrit dans un temps historique. »

Et d’ajouter :

« Il (Alexandre Astier) reste très proche des personnages de la littérature médiévale. »

Pour en savoir plus, matez les vidéos. Moi, je m’en retourne vous concocter un long article sur les meilleures répliques de Kaamelott.

Et oui, j’ai décidé de faire une journée à thème. J’ai peur de rien. Je suis une fooooooolle.

À lire aussi : Le film « Kaamelott » a sa bande-annonce et on ne mettra aucun « C’est pas faux » ici car marre à la fin


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Les Commentaires

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Avatar de Leann Soillearch
22 novembre 2017 à 23h11
Leann Soillearch
Alexandre Astier a expliqué en long en large et en travers dans des interviews que la série était anachronique sur plein de trucs - par exemple les costumes, qui appartiennent plutôt à la mode du XIIe-XIIIe siècle (je crois). Et que c'était tout à fait voulu, parce que la série reste avant tout... Une série.
Du coup, vu le personnage, je me demande si ça va pas le soûler qu'on utilise son oeuvre largement fictionnelle pour enseigner l'histoire.

En fait justement ça fait partie de ce qu'on appelle le "médiévalisme" : ça désigne l'ensemble de ce que l'on croit être medieval ou que l'on associe au Moyen Âge (armure complète en acier, demoiselles en détresse, époque très sombre ou au contraire "romantique", alors que c'est en décalage total avec la réalité historique.
Du coup je trouve vachement intéressant d'étudier Kaamelott, en espérant que ce soit sous cet angle. Le youtubeur qui fait "On va faire cours" a d'ailleurs fait une vidéo géniale sur les adaptations de la légende arhurienne au cinéma et explique le décalage fantasme/réalité.
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