Vous croyez que je plaisante ? Mais bon sang, qui je serais pour faire une blague d’aussi mauvais goût ? Never Say Never, le documentaire consacré à Justin Bieber sortira dans les salles obscures américaines en février. Voici notre réalité aujourd’hui. Dans un monde parallèle, Justin Bieber est vendeur de glaces l’été et chanterait dans des mariages les week-ends d’hiver. Nous sommes simplement dans le mauvais monde parallèle (en même temps, dans un autre monde parallèle, l’âge légal de la retraite est probablement à 82 ans).
Vous voulez peut-être voir le trailer, quitte à éprouver cette sensation équivalente à une mauvaise descente d’acide* :
http://www.youtube.com/watch?v=COJCN3Mhr14
J’espère que vous avez gardé vos lunettes 3D achetées 1 euro lors de la projection d’Avatar. Quoi qu’il en soit : je n’ai aucun problème avec le fait que Bieber soit une célébrité, mais de là à faire un documentaire sur l’espoir et la foi en ses rêves alors qu’il n’a que seize ans… A seize ans je voulais faire du rodéo dans un cirque en Pologne ! Heureusement qu’on m’a arrêté à temps. Ce que je veux dire aux producteurs, c’est : laissez-le vivre un peu, avoir encore du succès pendant quelques années, et sortez votre film.
Note : Une partie du long-métrage Never Say Never montre un concert de Justinet.
*C’est une façon de parler. Je n’essayerai jamais l’acide et vous non plus. Parce que c’est mal, et illégal, et que ça vous déchaussera les dents plus vite qu’un arrache-vis.
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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