Sorti au début du mois de février 2008, Jumper est le nouveau bébé de Doug Liman, déjà réalisateur de la saga Jason Bourne (mais si, tu sais, les films d’action où Matt Damon a toujours un truc dans la peau…). Adapté d’une nouvelle de Steven Gould sortie en 1992, on y retrouve un Hayden Christensen définitivement passé du côté obscur de la force, mais gentiment. Le héros des derniers Star Wars incarne cette fois-ci un dénommé David Rice, beau jeune homme au pouvoir hors du commun puisqu’il peut se téléporter. Et il en profite bien…
Ca va jumper…
Alors, David, au début, c’est un peu le loser de base : pas beaucoup d’amis, abandonné par sa mère et condamné à vivre avec un père complètement paumé, amoureux d’une fille plus cool que lui… Jusqu’au jour où, après un malheureux accident, il découvre qu’il a le don de jumper, c’est-à-dire de se téléporter. D’accord, il peut uniquement jumper dans des endroits qu’il connaît déjà, mais quand même.
Avec quelques dollars en poche, David décide de faire ses valises et de partir à la conquête du monde : il plaque tout, se barre de chez lui et débarque à New York. Là-bas, il apprend peu à peu à maîtriser ses pouvoirs et à en tirer profit, notamment en braquant des banques. Difficile pour la police de le coincer vu qu’il ne force même pas la serrure du coffre fort…
Bref, la vie de château commence : David se lève à pas d’heure, prend son petit dej’ à Paris, fait bronzette sur la tête du Sphinx, surf de superbes vagues en Australie, drague des nanas dans des pubs irlandais, écoute les douze coups de minuit sur Big Ben… Sa seule vraie préoccupation est de trouver dans quel endroit il va bien pouvoir jumper : problème vite résolu puisqu’il a déjà bien sillonné notre chère petite planète. En gros, tout roule pour lui… du moins jusqu’à ce que le méchant, interprété par Samuel L. Jackson, fasse son apparition. Roland Cox, c’est son nom, fait en effet parti des paladins : des guerriers qui traquent sans relâches tous les Jumpers afin de les anéantir parce qu’ils sont, selon eux, ni plus ni moins que des profiteurs. Ce qui n’est pas faux quand on voit la vie que David mène… Mais bon, n’inversons pas les rôles : gentils Jumpers, méchants paladins.
Notre jeune superhéros se retrouve donc du jour au lendemain dans la mouise : impossible de s’enfuir ou de se cacher continuellement parce que, de toute façon, Roland ne le lâchera pas. Il a même presque failli l’attraper à l’aide de son super grappin lors de leur premier duel mais, par chance, David a réussi à jumper rapidos et à se réfugier dans sa ville natale… Jumpers : 1 – Paladins : 0. Round 2.
De retour dans son patelin, David retrouve Millie, la fille qu’il aimait plus ou moins secrètement quand il était gamin. Plutôt belle nana (c’est Rachel Bilson, quand même !), elle rêve depuis toute petite de parcourir le monde mais son salaire de serveuse ne l’aide pas vraiment. Pour la séduire, David lui raconte donc des craques et l’invite à faire un petit voyage avec lui. Ils partent alors tous les deux à Rome, en amoureux, mais leurs vacances de rêve virent au cauchemar lorsque l’équipe de Roland les rattrape. Heureusement, David reçoit l’aide de Griffin (Jamie Bell, bien loin des chaussons de danse de Billy Elliot), lui aussi Jumper… Ensemble, ils se préparent à affronter les paladins parce que, merde, ça peut plus durer ! Surtout s’ils s’en prennent à Millie…
Ce que j’en ai pensé
Jumper est sans aucun doute un bon film d’action qui séduira les madmoiZelles plutôt attirées par l’aventure et la science-fiction, avec en personnage central un jeune superhéros hyper charmant et stylé. Ca va vite, très vite, on ne s’ennuie pas une seconde. En prime, on a la chance de voyager aux quatre coins du monde et d’assister à des scènes époustouflantes où les effets spéciaux sont à se décrocher la mâchoire.
Seul petit bémol : l’histoire. On ne sait pas grand-chose sur les paladins ni sur leur haine envers les Jumpers. Qui sont-ils réellement ? Depuis quand dure la guerre ? Y a-t-il d’autres Jumpers que David et Griffin ? Celles qui aiment avoir des réponses à toutes les questions qu’elles se posent n’apprécieront donc pas autant le film que celles qui se contentent de ce qu’on leur donne. Personnellement, j’ai trouvé qu’on en savait assez, ça laisse place à l’imagination. Sans compter que tous les mystères qui subsistent où qui apparaissent au fil du temps seront sûrement résolus dans les prochaines aventures de David Rice. En effet, une suite est actuellement en préparation mais elle ne verra le jour que si les recettes du premier volet sont bonnes. Allez donc voir Jumper de façon à ce qu’on puisse recroiser les jolies petites têtes d’Hayden Christensen, de Rachel Bilson et de Jamie Bell et qu’on puisse également comprendre le pourquoi du comment. Merci.
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