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Josée l’Obsédée teste la galipette dans les graminées

Josée l’Obsédée, cette coquine, en a eu ras le frifri de s’amuser dans un lit. Ni une ni deux, la voici arpentant la campagne, prête a chevaucher son fringant astrakan. Mais rappelle-toi : qui dit Josée dit forcément couille dans le pâté.

Il était un temps où nous avions moins de vingt ans et où l’amour ne nous avait pas encore tabassés à coup de missionnaire et de brouette même pas renversée. Nous étions jeunes, nous étions beaux, nous étions fougueux tels deux étourneaux. Nous voguions loin de la morosité, nous cherchions toujours comment être exaltés.

Après avoir fait le tour du matelas et de toutes les pièces de la maison, après avoir pu nous rendre compte que « table en verre rend fesses glacées et couilles atrophiées », après nous être pris dans tous les sens par vent, par neige et par beau temps, il fallut trouver quelque chose de plus attrayant.

(Fin du poème en vers.)

J’ai toujours été rurale, j’habite dans un très beau village niché au coeur d’une campagne verdoyante. Malgré ça, rien n’empêche ma noble bourgade de ressembler, à peu de chose près, à l’anus de l’univers. Pourtant, mon hameau a quelque chose pour lui : ses étendues de verdure désertes.

Ce petit chemin qui sent la noisette brochette

J’avais déjà tenté l’expérience, jadis. Lors d’un camping improvisé — qui n’avait duré que jusqu’à vingt-trois heure, les cris des chevreuils déchirant le silence et ce qui nous restait de courage — j’avais déjà pu expérimenter la baise à la fraîche. Éclairés par une unique lampe de poche (alimentée par une dynamo : c’est dire comme c’était sommaire), nous avions navigué entre les arbres d’une forêt.

Je me souviens de ce doux bruit des branches qui craquaient entre mes tibias, mêlé à la commande de saucisses de mon partenaire du moment, n’osant pas avouer à ses camarades qu’il était (très légèrement) occupé à me refaire la boutique.

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 « Ça sera une chipo pour moi, merci. »

À vrai dire, ça avait été loin d’être jouissif et la proximité avec les ronces avait rapidement mis fin au mélange de fluides.

Pourtant, je ne voulais pas rester sur cet échec. Et puis une nouvelle expérience du genre entrait totalement dans l’optique de découverte de mon nouveau couple. Alors pourquoi ne pas retenter l’amour en pleine nature — avec un peu plus d’entrain et de lumière du jour ?

Séquence 1, prise numéro 2, action !

Profitant d’un week-end en amoureux chez mes géniteurs, mon copain et moi décidâmes de nous faufiler discrètement dehors, histoire de contempler la beauté de la nature, foulant un petit chemin montant vers les plaines verdoyantes.

Au bout de quelques minutes, ne tenant plus, nous étions déjà en train de nous embrasser langoureusement. À force d’entremêler nos langues avec de plus en plus d’enthousiasme, nos sous-vêtements lançaient la procédure d’auto-destruction. Il fallait agir vite.

Le problème crucial fut de trouver un endroit confortable et décent. Nous avions beau être en rase campagne, rien n’évitait la possible trajectoire d’un jeu de piste pour l’anniversaire d’un gamin, d’un itinéraire de chasse à courre ou je ne sais quelle autre joyeuseté.

Et puis merde.

Poussés par l’adrénaline, nous nous trouvâmes un coin qui semblait parfait pour accueillir nos deux corps entrelacés. Au milieu des champs de blé, un petit carré d’herbes hautes et douces nous appelait comme Maléfice dans La Belle au bois dormant : impossible d’y résister.

http://youtu.be/nX2-yZuWR7E

La scélérate. 

J’ai toujours été quelqu’un qui aime donner de sa personne. Soyons plus précis : j’aime la fellation d’un amour sincère et fidèle. Ni une ni deux, je descendis le slip de mon bel éphèbe et décidai de le contenter à la musique des oiseaux qui chantaient. L’excitation, couplée à la peur de nous faire découvrir dans une position compromettante par le maire ou ma maîtresse de CP, nous rendait fous.

gandalf

Ci-dessus une bien belle allégorie de nos parties génitales. 

Je tâtai de sa branche, encore et encore, sans me soucier de ce qu’il se passait autour de nous. Enfin vinrent les choses sérieuses : un missionnaire qui n’avait rien de la position de papy décryptée par le KamaSutra. L’herbe accueillait mon fessier dans un petit écrin rembourré tandis que quelques rares épis de blés venaient fouetter nos visages. C’était bien.

Et puis il y eut un bruit.

Des gens arrivaient dans notre direction. Tout à coup, je me suis rendue compte de la réalité de la situation : j’étais en train de baiser dans la terre, un caillou m’écorchait les reins et si mon mec était entrain de tressaillir, c’est parce qu’il était attaqué par une horde de fourmis rouges.

fourmis

1001 pattes.

Afin de préserver notre dignité et celle de la promenade post-repas de famille des marcheurs, nous nous sommes rhabillés en trente secondes chrono.

Nous étions en route vers la maison quand deux trucs m’ont réellement taraudée : mon étalon n’avait pas lâché la sauce, et mon genou me démangeait grave. Plus le temps passait, plus j’avais l’impression qu’on était en train de me greffer des oeufs de lump sous l’épiderme. Ma peau commençait à gonfler dangereusement et ressemblait à une vielle cervelle ayant passé un peu trop de temps au frigo. Mes articulations étaient en feu et mon Apollon ne jurait que par les mots « lit » et « canapé ».

Difficile d’expliquer à mes parents pourquoi mon genou venait subitement de se changer en (faux) nid d’oeufs d’araignée. À l’époque, je leur avais vendu une chute ridicule dans des herbes étrangement hautes… Ils ont bien dû se foutre de ma gueule, tiens.

Le médecin fut précis : j’étais en train de faire une énorme réaction d’allergie cutanée aux graminées — ou à ces crétins d’insectes, je sais plus…

Bref, faire des galipettes dans la nature, c’est peut-être pas pour moi, finalement. Je pense que j’ai été maudite à la naissance. J’attire les coléoptères et les mauvaises herbes. Au pire, si je ne finis pas reine de la pipe enflammée, je pourrai toujours devenir entomologiste. Je pense que ça paye pas mal et que ça pique vachement moins.

Attention, cette image pourrait heurter les yeux des plus sensibles d’entre vous.
genoubeurk

Faites l’amour, mais faites quand même la guerre au stéréotype de la séance de cul parfaite dans les champs. Merci. 


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

15
Avatar de WardaBulle
16 juin 2014 à 02h06
WardaBulle
Putain Josée... Le gif de début d'article a inondé et brûlé ma culotte en même temps! Et j'ai personne pour faire un câlin!
0
Voir les 15 commentaires

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