— Article initialement publié le 6 mai 2016
Après des semaines et des semaines de chasteté, je dois avouer que j’avais la culotte en feu. En effet, après un été assez torride à enchaîner les amants et à prendre mon pied, se retrouver sans sexe pendant des semaines fut un petit choc.
Mais bon, les premiers temps, ça ne me gênait pas plus que cela. À vrai dire, cela faisait du bien de faire une pause et d’être peinarde dans mon slip (eh oui, parfois, laisser la salade déborder du panier, ce n’est pas désagréable !).
Un ramonage laborieux
Mais bon, au bout d’un moment, ma libido est réapparue et je ne rêvais que de danser la nouba nue sous des draps en bonne compagnie. Mais bon, bonne compagnie quoi…
J’avais envie de chair fraîche, pas de recycler des fonds de tiroirs ! Sauf qu’étant en période d’examens (oh joie extrême), je dois aussi avouer que j’avais la flemme de sortir me mettre en chasse (shame !). Du coup, il est vrai que ça limitait pas mal les possibilités.
Ma trogne quand je ne pense plus qu’au sexe.
Et puis je me suis souvenue d’un ami (que l’on appellera José, en grande originalité) — on avait fricoté ensemble lors de soirées (si on peut appeler le léchage d’amygdale alcoolisé du fricotage…).
Cet ami m’avait invitée à sa soirée d’Halloween. Après plusieurs échanges par messages plutôt coquinous, je me suis dit qu’il était enfin temps de ratiboiser ma forêt amazonienne et de me préparer à sauter sur la bête.
Bien sûr, rien ne se passe comme on l’espère, et l’étalon que je voulais dompter se retrouva malade comme un chien.
Mais bien sûr, rien ne se passe comme on l’espère, et l’étalon que je voulais dompter se retrouva malade comme un chien. Je me suis tout de même dit qu’une petite angine, ce n’était peut-être pas si grave ? Je lui ai donc malgré tout proposé de dormir dans sa chambre (avoir la culotte en feu ne permet pas toujours de prendre les meilleures décisions).
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En gros, j’ai fini nue dans son lit. Ahlalaala, que j’étais contente, mon frifri allait enfin être ramoné ! Eh bien en fait, non. Après des préliminaires, José a perdu de la vigueur. Trop de vigueur. Et ce, plusieurs fois de suite. Même le lendemain au réveil, il n’y avait rien à faire. Pas ramonée, je devrais rester !
Déçue, je dois l’avouer, je suis rentrée chez moi. Bien sûr j’ai reçu un long message d’excuse : avoir des pannes ne lui était jamais arrivé, José blâmait les médicaments, etc. Je dois avouer qu’après coup, la situation m’a bien fait rire ! Ça ferait une bonne histoire à raconter aux copines !
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Round 2
Les jours ont passé, et la chasteté était toujours au rendez-vous. Cette situation me plaisant moyen-bof, j’ai décidé de recontacter José.
Après des échanges de messages très très explicites (très très chauds si vous voyez ce que je veux dire *clin d’œil lubrique*), je me suis retrouvée à faire tout le trajet pour aller chez lui (parce qu’en plus il habite à perpet’).
Comment je m’imaginais en arrivant chez lui
Contrairement à ce que je pensais, on ne s’est pas jetés l’un sur l’autre comme des bêtes affamées, on s’est tranquillement installés dans sa chambre. On a maté des vidéos sur le net, on s’est amusés de tout et de rien, on s’est raconté nos vies.
Jusqu’au moment fatidique où José a sorti le rhum. Et là, il m’a perdue. L’alcool a l’effet de décupler ma libido ; on s’est jetés l’un sur l’autre.
L’alcool (tout comme la culotte en feu) n’aide vraiment pas à prendre les bonnes décisions.
Sauf qu’avant de procéder à cette joyeuse activité qu’est le sexe, on avait décidé de commander à manger sur Internet (ne me demandez pas pourquoi, je serais incapable de m’en souvenir). On s’était ensuite dit qu’on avait largement le temps de s’envoyer en l’air avant la livraison !
Ouais sauf que… non. L’alcool (tout comme la culotte en feu) n’aide vraiment pas à prendre les bonnes décisions.
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Alors ce qui devait arriver arriva. Le père de José (car oui, il habite toujours chez ses parents) est rentré dans la chambre avec le sac de nourriture alors que son fils me prenait gentiment (enfin plutôt sauvagement) en levrette sur son lit.
Bien sûr, il a tout de suite fermé la porte en se confondant en excuses. Mais bon. Voilà quoi. Pas le meilleur moyen de prendre son pied.
Et je crois que le pire, c’était lorsque le lendemain le père est venu me voir pour savoir si son fils avait été gentil avec moi. Comment dire que je ne savais plus où me mettre ?
De l’utilité des fonds de tiroirs
Je dois avouer qu’après coup, cette situation me fait encore hurler de rire. Et dès qu’on a un peu d’alcool dans le sang, José et moi-même nous faisons une joie de nous la rappeler et de la raconter à nos amis. Après tout, mieux vaut en rire qu’en pleurer n’est-ce pas ?
Malgré ce début de ramonage, ma culotte était toujours autant en feu. J’ai fini par appeler un ancien amant et vous savez quoi ? Parfois, les fonds de tiroirs, c’est bien. Cela évite un (voire des) fail(s), et pour se remettre en selle, c’est toujours bien utile !
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