Les soirées de lycéen-ne-s sont souvent propices aux histoires de cul foireuses amourettes maladroites. Laissez-moi vous raconter une des miennes.
J’avais 16 ans à l’époque, et papa-maman n’étant pas là pendant quelques jours, j’en ai profité pour inviter quelques amis à la maison. Rien de bien dangereux, pas de plan à la Projet X, juste une soirée (un peu arrosée) entre amis. À noter, très important pour la suite : ma grande sœur était restée, histoire de surveiller un peu ce charivari.
Les heures passent, le niveau sonore monte, les verres se remplissent. On s’entend tous très bien, donc on reste principalement au salon ou devant, dans le jardin. Mais plus le temps file, plus on s’éparpille : certains préfèrent rester dehors, d’autres squattent la cuisine, ma sœur si sage et mature (non) est déjà saoule. Moi, un peu éméchée, je décide d’aller prendre l’air dans mon jardin.
Là, je tombe sur un des convives qui — à l’époque — me faisait un peu craquer. On se met à rigoler (je sais plus bien s’il y avait une raison) puis avant qu’il ait eu le temps de dire ouf, je lui roulais déjà une grosse pelle l’embrassais sensuellement. Pas dérangé pour un sou, il m’embrasse en retour et on décide d’aller poursuivre les festivités… dans sa voiture.
Je ne sais pas si vous avez déjà forniqué dans une voiture, mais si la dulcinée se met sur son prince charmant, comme ce fut mon cas, les genoux en prennent un coup et la position est relativement inconfortable. Qu’à cela ne tienne, on y était, autant en profiter.
On commence donc notre affaire, tranquillement (et protégés, bien sûr), sans s’inquiéter puisque tout le monde semble être au salon et alentours. Attendez… Tout le monde ? Vraiment tout le monde ? Non, bien sûr que non !
Ma si chère sœur s’était soudain souvenue que la raison de sa présence à la soirée était de veiller sur moi et non de profiter du mini-bar. C’est donc sincèrement soucieuse de mon bien-être qu’elle est partie à ma recherche. Et c’est également extrêmement surpris (et flippés) que nous avons vu sa tête apparaitre à la fenêtre de ladite voiture.
Mais ça partait d’une bonne intention hein.
Elle aurait pu être gênée, énervée, outrée, amusée… Non. Elle n’a tout simplement rien remarqué (alors que j’étais sur le type, je vous le rappelle), et s’en est suivi cette échange complètement zarbi tendance chelou un peu surréaliste :
– Je te cherchais, ça va ? – Euh… ouais ouais… – T’es sûre, pas de soucis ? T’as pas besoin de quelque chose, un peu d’eau ou quoi ? – Euh… Nan nan… – Ok c’était pour être sûre.
Et elle s’en est allée.
Le problème, c’est que ça nous a complètement bloqués, mon José et moi, et qu’on a dû s’arrêter là, tous les deux incertains : est-ce que c’était vraiment arrivé ? La triste vérité, c’est que oui, c’était vraiment vraiment arrivé.
Moralité… euh… je sais pas… Enfermer sa soeur ?
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