Aux États-Unis, la fin des primaires approche et la campagne présidentielle officielle ne va pas tarder à se lancer. Avec elle, ce sont des dizaines de meetings qui vont se succéder pour ambiancer les militants et supporters en musique… sans que les artistes n’aient forcément donné leur accord !
John Oliver a donc décider de se saisir du sujet, et il ne l’a pas fait à moitié. Entouré d’une dizaine d’artistes parmi lesquels Usher, Cindy Lauper, Sheryl Crow et Michael Bolton, il a réalisé un clip à l’intention des politicien•nes, intitulé Don’t use our songs (N’utilisez pas nos chansons).
It’s that time of the year / Campaign season is here You wave and point make your speeches / While balloons fall everywhere But we know that something’s wrong / And it’s kinda a way too long So we’re asking you right now / Stop using our songs
[…]
Stop using our music / That’s our one and only rule We didn’t write these songs / To make your campaign stops seem cool Don’t use our song / Because it used it wrong It might seem appealing / But you’re just stealing /
Don’t just use our song / It just seems wrong By the time this tune is through / You’ll be lucky if we don’t sue Don’t use our song / That’s licencing
You gotta call my publisher, ok ? You always take our song out of context anyway Why would Reagan be playing born in the USA ? / It’s about Vietnam !
[…]
And just to be clearer you can’t use this song either.
Comme John Oliver l’explique, cela se produit très régulièrement. Dernièrement Donald Trump a par exemple utilisé This is the end of the world, de R.E.M à la fin d’un de ses meetings
… Il donne également l’exemple de titres de Cindy Lauper ou John Mellencamp qui ont été utilisés sans permission, que ce soit chez les démocrates ou les républicains.
Chacun y va de sa punchline pour rappeler qu’« [ils n’ont] pas écrit ces chansons pour améliorer des meetings ». Usher rappelle notamment qu’« il y a des droits, [ils doivent] appeler [son] label ».
Faisant référence à un cas emblématique de ce phénomène, ils expliquent que ces chansons sont souvent sorties de leur contexte : « Pourquoi Reagan utiliserait-il Born in the USA ? C’est à propos du Vietnam ! »
Et Dan Reynolds enfonce le clou : « Pour être plus clair, vous ne pouvez pas utiliser cette chanson-ci non plus ». En revanche, les titres gratuits tel ce chat se promenant sur un orgue, c’est d’accord, encourage la brochette de star.
Comme à son habitude, John Oliver en met plein les yeux (et les oreilles aussi) pour faire passer son message… Et c’est plutôt réussi !
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