Roi du teen-movie, John Hughes est célèbre pour ses films dont le plus original, The Breakfast Club, est un huis-clos entre cinq lycéens collés un samedi matin. Mon affection va plus fortement à Sixteen Candles (Seize Bougies pour Sam), starring la jolie Molly Ringwald dont tout le monde oublie l’anniversaire. Le point fort du film est l’hilarant geek (Anthony Michael Hall), qu’on retrouve dans le premier film, mais aussi dans Weird Science. N’oublions pas l’excursion d’une journée de Ferris Bueller et ses copains…
Dans un court article, un journaliste des Inrocks écrivait l’année dernière que c’est en partie grâce à ses films que jusqu’ici, en France, nous avons parfois l’impression d’avoir eu, nous aussi, notre casier dans les couloirs d’un lycée américain. Image qui est un sacré condensé de cette impression agréable que collent toujours les teen-movies, et ceux de John Hughes en particulier.
Le réalisateur est donc maintenant plus que jamais une figure inconditionnelle du genre. Ce n’est pas pour rien que les années 80 sont revenues au top, que tous les meilleurs teen-movies d’aujourd’hui se passent à cette époque (Adventureland
), dans le Midwest (Freaks & Geeks), ou lui sont dédiés (Skateland).
Pour revenir sur le réalisateur (et plus tard surtout scénariste), voilà un très émouvant message d’une fan qui a eu une longue correspondance avec lui. Il y a un an, ce message de son blog – résumé de son amitié avec John Hughes – a bien tourné sur internet.
Au passage, voilà aussi le petit récit que fait Jeffrey Brown (dessinateur de comics – Clumsy notamment – et qui vient lui aussi du Midwest) de sa rencontre avec le réalisateur. Il l’a publié lui aussi sur son blog il y a à peu près un an.
Maintenant, pour célébrer en musique le talent du roi du teen-movie, il nous faut une chanson et un clip d’exception. Mais commençons par le commencement : quand un beau jour j’ai regardé Weird Science (aka Une Créature de rêve), je me suis empressée de choper la BO histoire de me déhancher sur des purs morceaux eighties comme… « Eighties », de Killing Joke, par exemple. Ma journée s’est tout à coup illuminée avec un morceau devenu aussitôt une de mes chansons préférées : « Why Don’t Pretty Girls Look at Me » des Wild Men from Wonga. Ces gars-là ayant un accent qui rend les paroles pas faciles à déchiffrer, j’ai essayé des les dégotter sur internet : impossible. Tout le monde sur cette planète semble se foutre des Wild Men from Wonga. Quelle ne fut pas ma joie l’autre jour de trouver sur youtube le clip de ce trésor. Collector, ou quoi ?
A en juger par le petit nombre de visionnages, il est encore temps de rendre justice à ce trésor. Quant à la chanson, je te conseille quand même de l’écouter avec un meilleur son, mais je ne pouvais pas laisser de côté ce clip béton. Maintenant, je propose que nous baptisions ensemble « Why Don’t Pretty Girls Look at Me » hymne du teen-movie. AMEN.
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos newsletters ! Abonnez-vous gratuitement sur cette page.
Les Commentaires