Les homonymes, ça peut déjà être relou dans la vie quotidienne. Alors quand on partage le même nom qu’une personne détestée par le tout-Internet, ça peut prendre une tournure inattendue !
Joe Starr est comique et écrivain Américain et raconte au magazine Pajiba, son expérience folle…
Mardi, mes notifications sur Twitter ont explosé. J’ai pensé : « Cool ! »
Bing Translate pour comprendre la haine
Il s’étonne que toutes ses notifications viennent de tweets en français. Ne comprenant pas la langue de Molière, il clique sur l’outil de traduction Bing Translate
.
« Rien ne peut vous préparer à cette petite shitstorm de rage mal traduite sur Internet.
Sérieusement, les outils de traduction rendent cette masse de tweets énervés encore plus terrifiante. La France semblait vraiment folle à propos de ce rappeur nommé JoeyStarr. Il a claqué une personne de la télé et quand un Joe Starr fait quelque chose de mal, tous les Joe Starrs en souffrent. »
Avec une pointe d’humour, il relaie sur Twitter le genre d’insultes qu’il reçoit.
« Apparemment il y a un Joe Starr en France qui a fait quelque chose de mal et maintenant la population française de Twitter est en colère contre moi. Jour 2 de haine française. »
Être ou ne pas être JoeyStarr
L’histoire prend un tournant franchement comique quand il décide de jouer son rôle de JoeyStarr à fond — après tout, c’est aussi son nom — et de répondre avec comme arme… Google Translate !
Le bilan de cette histoire
Dans cet article publié deux jours après le début de l’ouragan médiatique, il tire un premier bilan de cette histoire avec justesse.
« Maintenant il y a des Français qui s’excusent, d’autres qui continuent à m’insulter d’être JoeyStarr, ou qui m’insultent parce qu’ils savent qui je suis mais sont en colère à propos de ce que j’ai dit à propos des bérets et du film La Fraternité des loups ! (…)
Internet est un lieu étrange et idiot. Cette histoire est une étude de ce que la colère peut nous faire faire. Nous avons une demi-seconde de « GRR ! » et après on tape le nom « Joe Starr » dans une barre de recherche Twitter, voit l’avatar avec mon chat Stewart et on dit « Il est là ! Le rappeur qui a frappé un gars ! Bouffon ! »
Je sais trois choses :
- Que si j’étais une femme ces tweets auraient été principalement des photos de teubs
- Bing translate est nul
- Je n’ai jamais été en France et j’ai l’impression que quelqu’un me doit bien un voyage maintenant ! »
Des homonymes, encore, toujours…
Le Joey Starr américain admet que ce n’est pas la première fois qu’il se fait confondre avec un quelqu’un pour ces raisons.
Dans son propre pays, il y a par exemple un autre stand-uppeur qui porte le même nom, ce qui a prêté plusieurs fois à confusion auprès de son public.
S’il est fort peu probable que le JoeyStarr français offre à son homonyme américain un petit voyage en France, l’histoire a le bénéfice de redonner le sourire après une affaire qui n’incitait pourtant pas vraiment à la rigolade…
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Les Commentaires
Il avait juste l'air surpris de ce flot de tweet colérique qu'il a reçu de l'autre bout de l'atlantique... Donc ouais il "savait" surement que ça ne s'adressait pas à lui mais c'est quand même son droit d'être sur le fessier..
Et pour le plein de référence à la collaboration ou la haine c'est un peu tiré par les cheveux... Deport veux aussi dire expulser en anglais. Je pense qu'on est sensible à ce mot en Europe à cause de notre histoire mais les américains ne pensent pas tous WWII quand ils voient ce mot