La peur est de retour dans le game !
La franchise Saw vient d’accoucher de son nouveau bébé. Un bébé à trois bras, huit yeux et un pénis sur la tête, bref un enfant bien creepy comme je les aime (et vous aussi sûrement, bande de petits tordus) ! Un petit frère au dernier volet sorti il y a déjà 7 ans !
« Coucou ! »
Distribué par la société Lionsgate, Jigsaw est un affreux mélange de torture, de survivalisme et de boucherie qui sortira pour Halloween, le 27 octobre prochain. Voyez vous-même :
Comme vous pouvez le constater si vous êtes familier•es du genre, on retrouve bien dans Jigsaw l’identité des premiers opus.
Une franchise qui a fait couler beaucoup d’encre et beaucoup de thune.
Revenons un peu en arrière.
Saw connaît un succès fulgurant
Créé par James Wan (le maître de l’angoisse que l’on connaît pour avoir réalisé les deux Conjuring ainsi que les deux premiers volets de Insidious), le premier épisode de Saw avait fait des émules.
Comme à son habitude, le réalisateur s’était entouré de son ami et fidèle acolyte de plume Leigh Whannell (avec qui il collabore très souvent) pour écrire une histoire aussi dérangeante que fascinante.
Les rouages du scénario étaient efficaces : Adam et Lawrence, deux hommes qui ne se connaissent pas, se réveillent dans une salle de bain dans laquelle ils ont été enfermés par un psychopathe.
Ils ne savent pas où ils sont. Ils ne savent pas qui les a enlevés. Leur seule certitude ? Pour que l’un survive, l’autre doit mourir. Ne reste alors plus qu’à s’entretuer.
Le synopsis est basé sur la notion de dilemme.
« Fais ton choix »
Vivre ou mourir.
Être une victime ou un bourreau.
Faire preuve de sacrifice ou d’héroïsme.
Des enjeux vieux comme le monde tirés des tragédies antiques et qui font le socle d’une histoire (d’horreur du moins) qui fonctionne.
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Au départ, un petit budget pour Saw
D’après Allociné, le film n’aurait couté que la modique somme de 1,2 million de dollars et aurait finalement engrangé quelques 100 millions de dollars de recette.
Un succès considérable qui a poussé Lionsgate à donner naissance à plein de petites sœurs au film événement.
Sont ainsi nées six suites rivalisant d’idées toujours plus machiavéliques.
« J’ai envie de jouer »
Le producteur Roy Lee a d’ailleurs révélé au magazine The Hollywood Reporter en 2008 :
« Faire d’un film d’horreur un rendez-vous annuel est quelque chose qu’aucune maison de production n’avait jamais réussi à accomplir. »
Et si le public s’est pointé à ce même rendez-vous pendant des années, c’est parce que les enjeux de Saw parlent à un très grand nombre.
En faisant un focus sur l’homme en situation de survie, Saw évoque les plus bas instincts de la nature humaine.
La franchise plaît également et surtout parce qu’elle fait bien flipper.
Aussi, le ravisseur/tueur, sorte de Nicolas Machiavel moderne, n’est pas un simple timbré qui aurait soudainement décidé de trucider le premier venu par sadisme. Non, l’antagoniste principal caché derrière le masque de Jigsaw torture ses victimes dans un but bien précis.
Atteint d’un cancer, Jigsaw alias John Kramer veut faire prendre conscience à ses victimes de la fragilité de l’existence.
En créant un background au grand méchant de l’histoire et en expliquant exactement ses intentions, la saga Saw parvient à humaniser le psychopathe et à le rendre encore plus terrifiant.
Un grand méchant qu’il me tarde de retrouver… ou pas !
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