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Culture

Cinq jeux qui ont marqué mon enfance

Certains jeux marquent plus que d’autres. Sophie revient sur quelques jouets qu’elle a reçus à Noël et dont elle se souvient encore.

À l’approche des fêtes de fin d’année, les rétrospectives pleuvent, alors je repense à ces jouets qui ont tellement marqué les enfants de ma génération.

Je me souviens parfaitement de la joie ressentie en ouvrant quelques-uns des cadeaux que j’ai reçus dans mes jeunes années. Alors pour me glisser dans l’ambiance de Noël (toi-même tu sais que c’est un travail de longue haleine), j’ai eu envie de revenir sur les jeux qui m’ont vachement marquée quand j’étais gosse !

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Réveille pas Papa

Réveille pas Papa est un jeu de société pour enfants qui consiste à ne pas réveiller le daron de la famille en allant se chercher des trucs à bouffer dans le frigo. Sauf que ce papa, il a le sommeil très léger. À chaque mouvement, il faut appuyer sur le petit réveil à côté de lui… et que chaque fois que tu appuies, tu risques de le voir se réveiller par surprise : le mécanisme se met en marche et son buste se soulève d’un coup.

Ça me faisait tellement sursauter que j’étais comme une dingue, les muscles tout tendus chaque fois que je devais appuyer sur le buzzer ! Et si le mécanisme s’actionnait et que le père se relevait, je faisais un bond de douze mètres, des picotements plein les avants-bras (c’est mon ultime signe de trouille). Ce jeu m’a terrorisée.

reveille pas papa

J’en sue encore un peu.

Le Skip It

Je sais pas si je t’ai déjà dit, mais je suis fille unique. Du coup, souvent, quand j’en avais marre de la corde à sauter, je jouais à l’élastique en le coinçant entre deux chaises. Bon eh, ça va, sors pas les violons, tout va bien.

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Et puis un jour, j’ai entendu parler du Skip It, un anneau que tu mets autour de ta cheville avant de bondir au-dessus de la corde qui y est reliée. C’est un peu comme jouer à la corde à sauter avec deux personnes qui la font tourner de part et d’autre de toi, mais tout seul, quoi. Le jeu parfait pour une fille unique, me disais-je à l’époque.

skip itOuais c’est ça, fais ton malin.

En vrai, non. En vrai, je me suis pétée la gueule un nombre incalculable de fois, et j’ai fini par m’en débarrasser, avec une bien maigre opinion de moi-même et une connaissance un peu plus aiguë de mon manque de coordinations des mouvements. Un mal pour un bien, donc. Connais-toi toi-même qu’il disait, Socrate (et je vais te dire, ça me surprendrait pas qu’il ait eu l’idée après avoir pensé pouvoir gérer le Skip It alors qu’en fait pas du tout).

Docteur Maboul

Le Docteur Maboul aurait pu devenir un jeu dangereux sur le long terme. Pourquoi ? Parce qu’ils te donne l’illusion que devenir chirurgien•ne, c’est easy peasy. Les doigts dans le nez jusqu’à l’épaule. Fastoche : il suffit d’être un peu concentré•e, et de retirer les zones à opérer (de gros os) sans toucher les bords.

Sérieusement. La chirurgie low cost quoi. Même moi j’y ai cru ! J’ai eu envie, au moins le temps de quelques parties, de devenir médecin et d’opérer des gens.

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Je vais te dire, heureusement qu’il y a eu Grey’s Anatomy pour nous rappeler que la chirurgie, c’était un peu plus complexe que ça, parce qu’on se serait retrouvées nombreuses à être un peu désemparées en découvrant la réalité du métier.

Le Téléphone Secret

J’ai désiré si fort le Téléphone Secret. La pub n’arrêtait pas de passer à la télé et, même si, à l’époque, ça avait déjà mal vieilli, j’étais fascinée par le concept. En plus, j’aurais pu, entre deux parties, faire semblant d’avoir un téléphone à moi toute seule, ce qui à l’époque, était un luxe inespéré ! Bien sûr, personne ne m’aurait répondu au bout du fil, mais je faisais bien semblant d’avoir un ordinateur en tapant avec mes doigts sur un bout de carton alors bon. J’aurais très bien su faire semblant de ne pas parler seule.

telephone secret – Ouais c’est qui ? – C’est Sarah – Sarah qui ? – Sarah Croche mort de lol

Pour moi c’était LE jeu de grandes, de filles matures au moins niveau mentalité de sixième. Ça me rendait dingue de frustration de ne pas en avoir un à moi.

Et puis il y a un ou deux ans, j’y ai joué. Pour la première fois. J’en avais un peu les mains moites d’excitation : enfin, ENFIN, j’allais savoir à quoi ça ressemblait. Enfin j’allais pouvoir me servir de ce téléphone rose en plastique et savoir qui de Kevin ou de Patrice rêvait de m’embrasser.

Bah écoute, je sais pas si c’est parce que l’attente avait été trop longue et que j’avais mystifié le jeu, mais en fait, ça n’a rien de dingue.

Les recettes d’Adibou

Comme tout le monde de ma génération, de celle un peu au-dessus et celle un peu en-dessous, j‘ai adoré Adibou. J’ai tout fait : j’ai récolté des fruits et légumes dans le potager, j’ai repeint la maison de mille façons possibles (j’exagère un petit peu : je ne crois pas qu’il y avait autant de combinaisons), j’ai fait tous les jeux, j’ai appuyé sur le klaxon, mais surtout, surtout, j’ai passé du temps en cuisine.

J’aimais trop, parce qu’on pouvait soit improviser sa propre recette, soit en suivre de vraies. Si tu réussissais un plat, tu le mettais sur le rebord de la fenêtre et le chien venait le manger. Si tu ratais, c’était le monstre qui venait tout bouffer. Ma préférée, c’était celle du soufflé au fromage, et j’avais tellement aimé la faire chez Adibou que j’avais demandé à mes parents de m’aider à en faire un.

Il était dégueulasse, c’est vrai. Mais une chose est sûre : ça m’a suffisamment marqué pour que l’envie de cuisiner s’empare de moi.

Une tarte entière au chocolat donnée à un chien, super, après on s’étonne qu’il chie mou.

À lire aussi : Ces jeux vidéo qui ont marqué ma vie à jamais

À toi : quels sont les jeux qui ont le plus marqué l’enfant que tu étais ?


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Les Commentaires

16
Avatar de Adybou
6 janvier 2016 à 20h01
Adybou
- Dans les jeux d'ordi, on avait Adibou
2
Voir les 16 commentaires

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