Quand j’étais petite et que j’avais le blues, il y avait toujours des remèdes miracles pour me remonter le moral.
Et comme j’ai aucun sens de la demi-mesure, j’avais souvent des coups de mou. Mais le côté positif, c’est que ça m’a fait tester plein de trucs pour être moins triste.
Des activités que je faisais petite… mais plus du tout maintenant.
Désormais, j’achète des trucs, je laisse des messages vocaux à des potes pour dire que tout va mal (et une heure plus tard pour dire que tout va mieux) et je mange.
C’est con parce que c’est pas toujours bon pour la santé, c’est relou pour mes potes et c’est quelque peu couteux.
Alors je me dis que je devrais refaire ces activités de temps en temps, pour me redonner un coup de boost. ET VOUS AUSSI.
Jouer à la famille Oukilé (et me réabonner à Pomme d’Api)
Quand j’étais gosse, une amie de la famille m’avait abonnée à Pomme d’Api. C’était un de mes magazines préférés parce qu’il y avait mille choses à faire.
Mais surtout, il y avait la famille Oukilé. Il fallait retrouver des personnes dans une foule, un peu dans l’esprit Où est Charlie ?.
Mais je trouvais que c’était mieux parce que les dessins étaient plus mignons. Et surtout parce que les mises en scène étaient vachement cool.
Je pense que c’est super joli à regarder ET relaxant à faire. La famille Oukilé, c’est un flashback de 20 ans en arrière.
C’est le PLAISIR de trouver le chien et de voir les têtes marrantes des autres personnages dessinés.
Bref, la famille Oukilé c’était top et j’aurais dû continuer d’y jouer quand j’étais triste qu’on réponde pas à mes textos.
Exit mon téléphone, bonjour Pomme d’Api, et ça repart comme sur des roulettes.
Se détendre avec de la pâte à modeler
LE PORN
À quel moment on arrête de jouer à la pâte à modeler ? À QUEL MOMENT on se dit qu’une occupation quelconque et nulle est mieux que de s’amuser avec de la pâte à modeler ?
Perso j’avais un don pour faire des burgers et des spaghettis, et je passais ma vie avec.
Je jouais avec le kit, sans le kit, je faisais des vraies formes ou je faisais n’importe quoi : c’était toujours drôle.
Cette activité me détendait, l’odeur est inoubliable et les couleurs sont ouf. Et on parle de la texture de la pâte ? Toute douce, toute lisse. EN PLUS y en a aussi à paillettes.
J’aurais dû jouer à la pâte à modeler quand j’avais envie de casser la gueule du mec qui m’a agressée dans la rue.
Ou quand je stressais pour mes partiels. Ou quand j’ai perdu ma carte bleue.
Jouer à la Barbie pour se changer les idées
« Écoute, connasse, je sais pas pour qui tu te prends » : moi si je refaisais ma vie en Barbie
JOUER À LA BARBIE
AM I RIGHT ? Non mais sérieux.
Jouer à la Barbie c’est pas seulement faire parler les poupées. C’est aussi les coiffer, les habiller, décorer une maison. Mais aussi choisir des prénoms, savoir qui jouera le rôle de qui.
Et bien sûr inventer une histoire. S’inspirer de sa vie ou pas du tout, fabriquer des fringues avec n’importe quel tissu qui traîne.
Sans oublier de faire une mixtape de musiques d’ambiance, pour faire une petite bande originale à la vie de ses personnages.
BREF LA VIE QUOI. C’est vraiment l’idéal pour se changer les idées ou se créer sa petite comédie romantique perso.
Ça défoule, ça fait bosser l’imagination… Globalement je trouve qu’on demande trop tôt aux enfants d’arrêter de jouer à la Barbie.
J’aurais dû m’amuser avec au lieu de : stalker mes ex sur Facebook et manger tout mon stock de yaourts et de Smarties.
Et vous, vous faisiez quoi pour vous consoler des coups de blues quand vous étiez gamin•es ?
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Les Commentaires
Sinon créer c'est génial : tricoter, peindre, crocheter, jouer! A de nouveaux jeux ou pas, que ce soit de société ou des jeux vidéos (pis je suis dans ma période "rétro gaming" ça me rempli de nostalgie de me faire un pokémon stadium sur N64 ou un Super Mario Bros sur Nes (ou encore mieux : un Sonic sur Megadrive!))....