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Culture

Je suis une robe, quand un père intolérant se repent avec tendresse

Un père face à la différence de son enfant, une robe rouge, et l’espoir d’une réconciliation : c’est la jolie proposition de Charles Grammare, à l’occasion du Nikon Film Festival.

Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec le Nikon Film Festival. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.

Certaines images tapent dans le mille et surtout en plein coeur. Il n’en faut parfois pas beaucoup pour délivrer un message. Et ça, Charles l’a bien compris.

Sans fioritures, il aborde un sujet primordial, et allie savamment fait de société et fait d’amour…

Je suis une robe, le court-métrage sur la repentance

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Clique sur l’image pour découvrir le film !

« Je pense que vous avez suffisamment merdé comme ça, n’en rajoutez pas ».

Les mots sont cinglants, mais ils sont peut-être mérités.

Un père est là, qui attend en face d’une porte, que la réconciliation ait lieu. Avec qui ?

Avec son enfant, qui acceptera ou non la robe qui lui est offerte pour ses 18 ans, en signe de repentance.

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Charles Grammare, diplômé de l’ESRA Bretagne, a posé sa caméra sur le visage d’un homme soucieux de renouer avec un membre de sa famille.

Rien n’est dit mais tout est suggéré. J’imagine aisément que ce père n’a pas su accepter la différence de son enfant…

Des thématiques sensibles sont abordées avec délicatesse et appuyées par un regard amoureux de l’image.

Charles Grammare réalise donc un court-métrage aux enjeux modernes, et inscrit immédiatement son travail dans la liste des œuvres nécessaires, et même essentielles !

Votez pour Je suis une robe !

Tu participes au Nikon Film Festival 2018 ? Envoie-nous ton court-métrage à jaifaitca[at]madmoizelle.com avec pour objet « Nikon Film Festival 2018 » !

À lire aussi : « Je suis une de plus » : elles tombent le masque de la honte et du tabou grâce à #MeToo


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Les Commentaires

4
Avatar de VertCarotte
16 décembre 2017 à 19h12
VertCarotte
@Tu as raison
En regardant le court métrage, je me sentais plutôt à la place du père que de l'enfant. (Je pense que c'est voulu, puisque c'est lui qu'on suit.) Du coup, j'ai l'impression que le message s'adresse plutôt aux parents/proches qui se sont mal comporté.e.s. C'est à eux de faire le premier pas, même si ça leur semble difficile et qu'iels ne sont pas à l'aise. On ne voit finalement pas vraiment la réaction de l'enfant. La porte va peut-être se refermer, peut-être que la robe sera acceptée, peut-être pas. Il n'y a pas de scène de réconciliation.
Je n'ai pas senti de pression au pardon, parce qu'à la fin, je n'avais pas le sentiment que tout allait être pardonné. Que c'était peut-être juste le premier pas d'un long chemin qui aboutirait ou pas à une forme de réconciliation.
7
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