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Culture

Je suis une nuit, ou 2 minutes pour parler du handicap et de prostitution

Je suis une nuit est un court-métrage en compétition pour le Nikon Film Festival 2018, et c’est surtout une grosse claque de deux minutes !

Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec le Nikon Film Festival. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.

Le Nikon film festival 2018 continue de révéler toujours plus de pépites audiovisuelles autour du thème de cette année : Je suis un cadeau.

Le court-métrage que je vais vous présenter est tout autant une claque qu’un concentré d’émotion. N’attendez pas une minute de plus et filez cliquer sur l’image ci-dessous.

Je suis une nuit, un cadeau d’anniversaire particulier

je suis une nuit nikonClique sur l’image pour regarder le court-métrage

Comment est-ce possible de transmettre autant d’émotions et de parler d’autant de choses en deux minutes ? Eh bien avec du concentré de talent.

Un homme et une femme ont passé la nuit ensemble. Nous les retrouvons le lendemain de leur soirée, qui était celle de l’anniversaire de l’homme.

Le montage va tisser l’histoire des deux personnages, en remontant chaque moment qui a précédé le départ matinal de la jeune femme, jusqu’à leur rencontre.

Un concentré de questions de société dans Je suis une nuit

Ce court-métrage a été réalisé par Guillaume Caramelle. Il met en scène Dorcas Coppin et Baptiste Caillaud, qui livrent une prestation superbe et puissante, toute en pudeur et avec une délicatesse remarquable pour aborder des sujets tabous.

En effet, les thèmes abordés ne sont pas des moindres : Dorcas Coppin interprète une étudiante qui se prostitue, et Baptiste Caillaud un homme qui souffre à la fois d’un handicap moteur, et d’une lourde solitude.

À lire aussi : Camille parle de sa vie avec un handicap dans Cher Corps

Là est aussi la grande réussite de la réalisation, qui nous fait découvrir ces parcours de vie tumultueux à mesure que l’on remonte dans le temps.

Cela suscite tout un tas d’émotions contradictoires au fil du court-métrage, passant de la curiosité à une forme de malaise puis, surtout, à la tristesse devant les situations étriquées des deux personnages. Ne vous attendez pas à rester impassibles pendant votre visionnage !

Il vous offrira au contraire de quoi réfléchir et ouvrir le débat sur la précarité des étudiant•es, la solitude des personnes qui souffrent du handicap, la prostitution… en deux minutes donc.

Ce court-métrage promet de vous rester en tête un petit moment ! Alors profitez-en pour penser à le soutenir en votant pour lui en cliquant ici !

Tu participes au Nikon Film Festival 2018 ? Envoie-nous ton court-métrage à jaifaitca[at]madmoizelle.com avec pour objet « Nikon Film Festival 2018 » !

À lire aussi : « Je suis à vous », ou la femme en cadeau, un cadeau… pour les hommes


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Les Commentaires

11
Avatar de Membre supprime 225371
22 décembre 2017 à 14h12
Membre supprime 225371
@Ka je suis assez d'accord. Je ne comprends pas trop le parti-pris esthétique très léché du film. On dit que la forme c'est du fond qui remonte à la surface, là je vois un fossé entre la forme et le fond, aucune prise de risque réelle. En somme la forme (extrêmement maîtrisée avec des choix esthétiques assez marqués) ne dit rien. Il ne s'agit pas de faire du misérabilisme, mais là on dirait juste que le réalisateur a pris 2 sujets hyper sensibles et "sensationnels" pour... pour en dire quoi ?
Je vais le dire de façon un peu abrupte mais ce que je ressens avec ce dispositif de cacher la réelle situation et statuts de se personnages c'est "ahahah je vous ai bien eu-es, en fait elle est prostituée et lui handicapé !!! . Façon freaks quoi.
Après, ma lecture de l'article avant de voir le film a très certainement orienté la réception que j'en ai et je ne comprends pas trop l'interprétation qui en est faite non plus (même si honnêtement' le personnage masculin n'a pas l'air des plus épanouis).

Je me trompe peut-être et je serais ce curieuse de connaître les différentes façons dont ce film a été reçu.

Petite remarque : j'aurais trouvé ça bien qu'on évite l'expression "souffrir d'un handicap" au profit d'une expression plus neutre "personne porteuse d'un handicap" ou "en situation de handicap" ou "personne handicapée" qui me paraît bien aussi
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