Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec le Nikon Film Festival. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
Le Nikon Film Festival permet parfois l’émergence de pépites de mignonnerie, d’autres fois, il donne à réfléchir.
Je suis une blessure, ce n’est ni l’un, ni l’autre. C’est un regard sur nos névroses, nos propres paranoïas, celles dont on aimerait se débarrasser mais qui s’accrochent pourtant.
Je suis une blessure, un film sur une anxiété que beaucoup ont déjà expérimenté
Selon son équipe de réalisation, c’est « le film que vous avez peut-être déjà vécu ».
Clique sur l’image pour voir le court-métrage !
Dans ce court métrage, on vit avec une passagère du métro un moment de paranoïa qu’elle ne parvient pas à contrôler : face à un homme qui porte un paquet, murmure, semble nerveux, elle s’imagine le pire des scénarios, celui d’un attentat sur le point de se produire. Au point qu’elle quitte la rame.
Un film pour dire que les victimes sont partout
Antonin Archer, taulier du podcast Nouvelle École, scénariste de ce court métrage, a voulu mettre en avant ce sentiment oppressant dont on aimerait se débarrasser :
« Depuis les attentats on s’est tous déjà retrouvé dans des paranoïas, d’un coup il y a un sentiment de peur que tu ne contrôles pas.
Et une fois que le délire est passé, tu réalises que tu n’as aucune raison de ressentir ça. T’aimes pas avoir cette réaction, c’est cette dualité là qu’on voulait mettre en avant. »
Antonin a travaillé avec Léo Bigiaoui pour réaliser ce court-métrage. Il m’explique ne pas vouloir passer de message spécifique, simplement parler de cette situation, de cette blessure :
« On ne veut pas donner de réponse, on n’est pas là pour donner des leçons de morale, ni pour dire « vous êtes des terroristes » ou « vous êtes racistes ».
Tout le monde est une victime dans cette situation, on veut juste montrer cet état de fait. »
Une façon d’exorciser nos démons ?
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Les Commentaires
Je me sens moins seule, moi aussi je ne comprenais pas la video