— Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec le Nikon Film Festival. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
Mise à jour du 1e février 2017 — Ce court-métrage figure parmi les finalistes pour Prix du Jury du Nikon Film Festival 2017. Tu peux retrouver la liste des finalistes du Nikon ici.
Article initialement publié le 31 janvier 2017 — Ce court-métrage figure parmi les finalistes pour Prix du Jury du Nikon Film Festival 2017. Tu peux retrouver la liste des finalistes du Nikon ici.
Article initialement publié le 31 janvier 2017 — Tu te souviens quand tu étais enfant et que tu croyais qu’il y avait un monstre qui se cachait dans ta chambre la nuit ? Est-ce que tu te souviens aussi du moment où tu as arrêté d’avoir peur ?
À lire aussi : Trois monstres (toujours) cachés sous votre lit
Dans le court-métrage Je suis prête, une petite fille va se coucher et confronte ses peurs. Ça donne une vidéo beaucoup plus choupi que prévu et d’une grande douceur…
Clique sur l’image pour voir le court-métrage (il faut désactiver Adblock)
En lice pour le Prix du Jury du Nikon Film Festival 2017, ce court-métrage de qualité est avant tout le fruit d’une longue réflexion entre ses deux créateurs, Léo Cannone et Axel Dagnas.
Les deux réalisateurs de 22 et 24 ans (respectivement) mûrissent l’idée depuis juillet dernier :
« Axel et moi on bosse ensemble depuis la première année d’étude [ils sont en 3e année, NDLR], et on a cet univers en commun du fantastique, du merveilleux, de la science fiction. C’est en juillet 2016 que nous est venu le premier début d’idée.
On voulait une idée qui se rattache au monde de la mythologie enfantine. Le but était de créer une rencontre en utilisant toutes les références de notre propre enfance : Max et les Maximonstres, Mon Voisin Totoro ou Le Voyage de Chihiro...
Mais aussi d’avoir une thématique autour du passage à l’âge adulte, de l’importance des peurs dans la construction de son identité ! Quand on est enfant, on est entouré•e de choses qui font peur, mais elles vont former notre imaginaire et aider à nous forger une personnalité.
À lire aussi : Croquemitaine, aliens… qu’est-ce qui te faisait peur quand tu étais enfant ?
C’est pour ça que la fin n’est pas un affrontement mais une réconciliation : le but est d’accepter ses peurs comme une part de soi pour s’en affranchir. L’idée était que ce soit le plus universel possible, que chacun puisse se projeter dessus et réussir à résoudre ses propres inquiétudes.
Après, pour rester dans quelque chose de poétique et de doux, ça a été un vrai travail d’équipe, tant au niveau de la musique, des lumières que du jeu de la jeune actrice. Travailler avec une enfant a été un vrai défi, tout comme la construction du scénario, qui s’est faite au fur et à mesure de nos discussions. »
En ce qui me concerne, Je suis prête m’a beaucoup parlé et ne me paraît pas du tout avoir volé sa place parmi les finalistes du Nikon Film Festival 2017 !
Si vous souhaitez soutenir le film pour le festival, ça se passe par ici.
À lire aussi : Comment je me suis affranchie de la peur de l’échec
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos newsletters ! Abonnez-vous gratuitement sur cette page.
Les Commentaires