— Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec le Nikon Film Festival. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
Le Nikon Film Festival 2017, c’est l’occasion pour des réalisateur•trices de faire des courts-métrages sur des thèmes variés, et d’y exprimer leur singularité. Aujourd’hui, on vous parle de Je suis moi… sur les conseils de Julie, une lectrice qui a interviewé son réalisateur.
Je suis moi…, pour exprimer le caractère unique de tout le monde
Le court-métrage nous montre Eliott qui est, selon les mots de Tom Barta, le réalisateur, « un jeune homme passionné par la vie ». Il nous parle de ses leitmotivs :
- Chacun est unique
- Ne jamais laisser personne définir à ta place qui tu es
- C’est dans la différence que se trouve la beauté
–> Clique sur l’image ou sur ce lien pour accéder au court-métrage ! <– (Il faut désactiver adblock)
Eliott nous montre à quel point il se limiterait dans sa vie s’il écoutait ces personnes qui lui disent qu’étant malade, il ne peut pas faire ceci ou cela. Face à la caméra, il demande :
« Regarde au fond de toi pour avoir la force de fixer tes propres limites. Ne laisse personne choisir à ta place. »
En effet, pour le réalisateur :
« Je suis moi… est un court-métrage qui a vocation à donner de l’espoir, à exprimer l’unicité de chacun et à dénoncer les stigmates de la société.
Nous avons tou•tes des « bagages » différents, des histoires qui font de nous ce que nous sommes. Au-delà de se respecter soi-même, c’est aussi se respecter les un•es les autres et ne jamais faire de conclusions hâtives.
Le thème de la maladie est un sujet qui nous touche tou•tes, de près ou de loin. C’est un thème lourd et grave que nous avons souhaité traiter d’une manière originale.
Avec Je suis moi…, nous signons notre première participation au Nikon Film Festival, et sûrement pas notre dernière. »
Un court-métrage réalisé avec les moyens du bord et passion
Je suis moi… a un côté artisanal qui n’est pas sans rappeler Soyez sympas, rembobinez : cela s’explique par le fait que le court-métrage a été réalisé par une équipe réduite, avec des idéaux mais « sans réels moyens » d’après Tom :
« Nous nous sommes lancés dans l’aventure Nikon assez tardivement, courant du mois de novembre. Nous avions une idée de scénario déjà en tête et un thème qui nous tenait à cœur. À deux, Axel comédien et Tom réalisateur, nous avons monté notre petite équipe.
Nous étions 5 sur le tournage de Je suis moi…, dont deux personnes complètement novices et sans aucune expérience du cinéma.
Ce n’est pas facile de se lancer dans une telle aventure avec des envies et des idéaux plein la tête sans avoir de réels moyens.
Nous avons construit nous-mêmes les décors et nous avons tourné toutes les scènes chez nous et dans un hangar.
Nous souhaitions réaliser des plans originaux et comme nous n’avions pas les moyens du cinéma pour faire de la post-production (comme utiliser du fond vert par exemple), il fallait tout filmer en direct pour avoir le rendu que nous avions imaginé.
C’est impossible d’imaginer tout ce qui est mis en place pour seulement une poignée de secondes dans un film. C’est un effort énorme, il faut tout réfléchir et tout anticiper, tout doit avoir du sens pour que la magie puisse opérer.
Le cinéma — et l’audiovisuel en général — est un secteur difficile, dans lequel il faut s’engager de manière passionnée pour peut-être avoir un jour la chance de percer. C’est un investissement personnel et financier très important. »
Ces difficultés n’entravent pour autant pas le joli message de Je suis moi…, et sa réalisation qui touche en plein cœur.
Si vous souhaitez soutenir le film pour le festival, ça se passe par ici.
– Merci à Julie pour son interview !
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Les Commentaires
Cette année, il y a vraiment une très belle sélection mais celui-ci m'a particulièrement touché