— Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec le Nikon Film Festival. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
Le Nikon Film Festival 2017, c’est l’occasion de découvrir des courts-métrages sur des thèmes variés, dans lesquels les réalisateur•trices expriment leur singularité.
Aujourd’hui, on vous parle de Je suis le sexe faible, une réalisation de Benjamin Sachs coproduite et chorégraphiée par la compagnie PliezBagage qui ne va pas vous laisser indifférent•e.
Le harcèlement de rue dénoncé via la danse contemporaine
Le harcèlement de rue est maintenant un sujet relativement connu, et les témoignages dénonçant ce fléau affluent. Je suis le sexe faible a décidé de le montrer d’une façon différente, comme une entrée de biais dans ce problème de société pour que personne ne s’y « habitue ».
On y voit une jeune femme marcher tranquillement dans la rue, des écouteurs aux oreilles. Un homme la suit, puis lui bloque le chemin, lui adressant la litanie habituelle. « Hé, j’te parle ! » et autre « Donne-moi ton numéro ».
–> Clique sur l’image ou sur ce lien pour accéder au court-métrage ! <– (Il faut désactiver adblock)
Ne pas oublier la réalité de harcèlement de rue
Leur altercation — l’attaque de l’agresseur et la défense de la jeune femme — est montrée par de la danse contemporaine dans un corps-à-corps à la fois sublimé et profondément malaisant, comme un nouveau symbolisme transmettant différemment l’agression et la violence du harcèlement de rue.
D’autant plus que si cette femme réussit à vaincre son agresseur, on nous suggère que ce n’est qu’une bataille de gagnée dans une guerre perpétuelle…
Si vous souhaitez soutenir le film pour le festival, ça se passe par ici.
À lire aussi : Les madmoiZelles répondent au harcèlement de rue — Témoignages
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos newsletters ! Abonnez-vous gratuitement sur cette page.
Les Commentaires
Il n'y a pas encore de commentaire sur cet article.