Un retour sans vagues pour Jason Bourne
Jason Bourne vous semble lointain ? C’est un retour aux sources avec cet opus, où Matt Damon reprend du service pour son rôle iconique de l’agent spécial qui a dû retourner sa veste, à la recherche de sa véritable identité.
Je suis loin d’être une spécialiste de Jason Bourne : j’ai vu le premier comme beaucoup de gens et je l’avais trouvé bien ficelé, j’ai commencé à regarder le deuxième et je ne l’ai jamais fini, j’ai complètement oublié l’existence du troisième et j’ai cru à une blague pour Jason Bourne : l’héritage.
À lire aussi : Ces suites de films (mais pas que) qui devraient exister
Du coup, au moment où la résurrection de Jason Bourne a été annoncée, il était logique d’être un peu sceptique, mais quand Paul Greengrass et Matt Damon se retrouvent dix ans après Ultimatum et quelques années après Green Zone, je dirais que les augures s’annoncent meilleurs.
Lorsque Alicia Vikander a été ajoutée au casting, j’ai été encore plus curieuse. Si vous regardez cette interview, vous comprendrez que je voue une admiration sans bornes à cette actrice suédoise depuis que j’ai vu A Royal Affair. Ironiquement, je trouve qu’elle dégage ce je-ne-sais-quoi des actrices britanniques. Bref. Mis à part eux, il y a aussi le héros de The Night of d’ailleurs, le jeune Riz Ahmed.
Jason Bourne, un thriller d’action classique
Ce volet de Jason Bourne contient tous les ingrédients d’un Bourne classique : un petit tour du monde en deux heures de film, une course poursuite, une quête identitaire, un allié agent double et un vieil ennemi qui a soif de vengeance. Par dessus tout ça, vous saupoudrez des références aux opus précédents et vous avez un nouveau Jason Bourne tout frais.
Dix ans, ça change un homme, mais Matt Damon n’a pas oublié son alter ego et franchement, mis à part quelques rides, il reste le même, pour le meilleur et pour le pire.
Oui, et à force de répétition, c’est vraiment l’assassin patriote ressorti des oubliettes. Dix ans, ça change un homme, mais Matt Damon n’a pas oublié son alter ego et franchement, mis à part quelques rides, il reste le même, pour le meilleur et pour le pire. Le monde autour de lui a évolué pourtant, et la plongée est glaciale dans cet univers où les dangers de la nouvelle technologie sont bien réels.
Ce qui réhausse le film, en toute objectivité, c’est la participation de Vikander. Son personnage bénéficie d’une profondeur que les méchants de l’histoire n’ont pas forcément et en plus, son duo avec Damon est rempli de mystère.
Une histoire personnelle
Très souvent, je n’accroche pas aux films d’action car je ne comprends pas la générosité des patriotes, prêts à tout sacrifier pour leur pays sans raison apparente.
En revanche, quand l’intrigue s’aventure au-delà de l’aspect « sauver le monde » pour se concentrer sur la vie personnelle du héros, je m’y intéresse largement plus.
Et c’est le cas dans ce nouveau Jason Bourne où j’ai eu l’impression qu’il y avait des motivations valables derrière les agissements du héros, même si, en cours de route, il doit encore une fois sauver le concept de la liberté aux États-Unis.
Une origin story modifiée, une réalisation maîtrisée et de l’action à l’état brut : voici ce que propose ce Jason Bourne, en salles le 10 août.
Ajoutez Madmoizelle à vos favoris sur Google News pour ne rater aucun de nos articles !
Les Commentaires
Ce test montre quand même la sous représentation importante (et rendant l'univers cinématographique complètement irréel).
C'est très bien de parler de pleins de films, moi j'adore voir des articles dessus, je dis juste que ça serait cohérent avec la ligne éditoriale de préciser que tel ou tel film passe ou pas le test.
C'est pas du tout un test de qualité, il peut y avoir de très bons films sans femmes et de très mauvais films avec un casting varié.
Juste un peu de sensibilisation