Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec PKJ. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
Aller au Japon, ça a longtemps été le seul élément de ma bucket list. Et j’ai eu la chance de réaliser ce rêve il y a quelques années, pour un voyage entre Tokyo et Okinawa.
À l’occasion de la sortie de Dernier été à Tokyo, un roman de Cecilia Vinesse dont madmoiZelle est la fière partenaire, on a décidé de vous parler de l’été au Japon !
Dernier été à Tokyo, c’est l’histoire de Sophia, 17 ans, qui vit sa dernière semaine d’expatriée dans la capitale nippone. Quand soudain se dessine une potentielle histoire d’amour avec Jamie, un jeune homme qui se montre présent pour elle…
Mais comment bâtir un lien en seulement sept jours ?
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Ce roman émaillé de termes japonais vous plongera entre les gratte-ciel de Shibuya, et c’est tout logiquement qu’on commence par Tokyo notre visite du Japon en été !
Un été à Tokyo, entre verdure et gratte-ciel
Ici Aki, je vous emmène dans la capitale nippone !
Un voyage en Asie en juillet-août inclut toujours un élément non-négligeable : la chaleur. Et pour une personne comme moi qui n’aime pas l’été, c’est pas le top.
Mais une occasion d’aller à Tokyo, ça ne se refuse pas. Même en août avec des températures avoisinant les 40°C !
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Le positif, c’est qu’il y a de la clim’ partout à Tokyo. C’est limite si tu ne risques pas d’attraper froid !
À l’extérieur, l’option ombrelle (ou parapluie quand c’est la dèche) n’est pas à exclure. Même si on en voit peu en Occident, ces merveilles protègeront votre peau : ce n’est pas juste pour garder un teint d’albâtre afin de coller à des critères de beauté orientaux !
Un peu comme Mymy, je suis une grande amatrice de manga, alors j’ai voulu vivre l’expérience complète. Mon tour de Tokyo comportait donc des arrêts obligatoires.
La priorité : le bar à karaoke. Ce n’était pas la première fois que j’en visitais un — étant Chinoise, je peux vous dire que ma famille connaît ce passe-temps, que dis-je, cette institution !
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À Tokyo, le choix est vaste. Je suis allée dans le quartier de Shibuya, sympa à visiter le soir, une sorte de Soho version japonaise. Verdict : c’est aussi chouette que dans les mangas ! Boissons cool et chansons à gogo, le menu d’une super soirée.
Pour continuer dans le mode full touriste, un arrêt obligatoire au quartier geek d’Akihabara figurait sur ma liste.
Entre les petites boutiques qui vendent des goodies de collection et les nombreux cafés (pour se rafraîchir un peu) qui ornent les rues, on ne sait pas trop où donner de la tête.
Tu peux te faire surprendre aussi par la quantité de salles de pachinkos, les machines à sous avec des billes, et intrigué•e, tu rentres dedans pour ressortir plus riche de 3700 yens (environ 30 euros) un peu par hasard…
Puis parlons bien, parlons nourriture. Que serait un voyage à Tokyo sans sushi ou ramen ?
Pour le premier, n’hésitez pas à vous rendre près du port, avec un service au bar. Les prix montent rapidement pour de bons sushis, il faut le reconnaître, mais le goût est irréprochable.
Pour les ramen, ne pas hésiter à les prendre en street food ! Ça vous fera gagner des sous et du temps.
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Et enfin, pour combattre la chaleur, laissez-vous tenter par une escale dans un onsen, les sources chaudes japonaises. Si votre séjour au Japon s’étend au-delà de Tokyo, je vous conseille de tenter celles de Kyoto.
Il y a trop de choses à faire et à voir à Tokyo, ça vaut carrément le détour. Mais si la métropole tokyoïte vous étouffe, pourquoi ne pas prendre de la hauteur ?
Une virée estivale sur le mont Fuji
Je suis partie au Japon en août 2015 avec deux potes et nous avons escaladé le Mont Fuji, c’était une sacré aventure !
Il faut d’abord savoir que le Mont Fuji est à environ 2h30 de bus de Tokyo et le trajet coûte environ 50€ aller-retour. Il est recommandé de l’escalader en été car le reste de l’année l’ascension est bien trop risquée.
On peut effectuer l’ascension de jour ou de nuit. Nous avions choisi l’option nocturne pour pouvoir admirer le lever du soleil au sommet et ne pas trop souffrir de la chaleur.
Cette aventure avait très mal commencé : après avoir dormi toute la journée histoire d’être en forme pour l’ascension, nous avons loupé le bus au départ de Tokyo qui devait nous emmener au Mont Fuji… un bon gros fail !
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Le lendemain, nous étions décidées ne pas louper le bus cette fois-ci. Mais nous n’avons pas pu dormir car la météo nous inquiétait. Du coup, c’était parti pour une nuit blanche de randonnée… compliquée !
L’ascension a duré 7 heures. C’était l’expérience la plus éprouvante et la plus extraordinaire de ma vie. C’est mental avant d’être physique : on se retrouve seul•e dans sa tête et on compte autant sur ses muscles que sur sa force mentale.
Je ne suis pas très sportive mais ma motivation a pris le dessus. Je voulais absolument y arriver.
Au sommet, il faisait environ -10°C, j’étais fatiguée comme jamais, j’avais faim… mais je n’avais jamais été aussi soulagée et apaisée !
Nous avons patiemment attendu le lever du soleil, et ça valait le coup. Ce paysage m’a mis la larme à l’oeil. Je n’ai absolument pas regretté, j’étais très fière de moi.
Par contre je pense que je ne recommencerai jamais ! Un proverbe japonais dit « Celui qui escalade le Mont Fuji une fois est un sage, celui qui l’escalade deux fois est un fou ». À bon entendeur…
Plutôt mer que montagne ? Ça tombe bien, on vous emmène à Okinawa !
Zamami, l’île d’Okinawa où se couper tranquillement du monde
C’est Mymy de retour à la plume !
En 2015, j’ai eu la chance d’aller au Japon avec ma grande soeur. Elle m’a proposé de ne pas passer nos deux semaines à Tokyo mais de visiter une autre destination.
J’ai repensé aux mangas de mes années lycée, et je n’ai pas hésité :
— On va à Okinawa ?
On a été à Okinawa.
Cette préfecture englobe l’archipel Ryūkyū, et c’est LA destination sea, sex and sun du Japon. Au revoir, cerisiers en fleurs, bye bye singes des neiges : à Okinawa, ça sent bon les eaux turquoises et le sable chaud.
Ma soeur et moi avons posé nos valises à Zamami, un village situé sur une île accessible en bateau depuis Naha, la capitale d’Okinawa.
Logées à l’auberge de jeunesse internationale tenue par un sympathique canadien, nous avons défait nos sacs, enfilé nos maillots, et laissé la mer tropicale nous emporter.
Zamami est mondialement connue pour ses spots de plongée et sa faune aquatique remarquablement préservée.
En été, vous y verrez des tortues de mer nageant paresseusement entre les coraux. En hiver, les baleines migrent et vous salueront d’un coup de nageoire !
Même sans faire de plongée, avec simplement un masque et un tuba, à Zamami on s’immerge totalement dans le monde sous-marin. Et il est peuplé de créatures merveilleuses.
Le village en lui-même est un havre de paix.
Le soir, on allumait des bougies à la citronnelle, sirotant des cocktails à base de saké en avalant des nouilles aux algues. La brise tiède séchait le sel sur nos peaux, et dans la jungle de Zamami, les arbres bruissaient juste assez pour que me croie l’espace d’un instant sur l’île de LOST.
Courir pieds nus jusqu’au conbini de Zamami pour acheter une boisson fraîche dans cet océan de lumière trouant la nuit, c’est une expérience que je n’oublierai pas de si tôt.
Je me dis que si un jour cette vie me fatigue, je prendrai mon baluchon, et j’irai me faire oublier à Zamami quelques temps. Avec les tortues, les baleines, et le calme d’une île qu’on a su préserver.
Si ces trois destinations ne vous ont pas donné envie d’aller passer un Dernier premier été à Tokyo, je ne sais plus quoi faire !
En attendant d’embarquer dans votre vol, évadez-vous en pensée avec Dernier été à Tokyo, en vente sur Amazon et chez votre libraire.
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Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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