Mise à jour du 15 mars 2019
MAIS QUEL RODÉO MES AÏEUX ! ON DIRAIT UN FILM HOLLYWOODIEN MDR !
Marvel rétropédale et réembauche James Gunn
James Gunn, réalisateur des deux premiers Gardiens de la Galaxie, a été licencié ultra-rapidement par Disney (en charge des films Marvel) à l’été 2018.
En cause, des tweets de mauvais goût datant d’il y a dix ans, exhumés par des petits malins de l’alt-right (lire mon décryptage ci-dessous).
Eh bien JAMES GUNN EST DE RETOUR !
Deadline révèle, et l’information est tout à fait confirmée, que Marvel a réembauché James Gunn pour le troisième volet des Gardiens de la Galaxie.
Il faut dire que le grand public comme les membres du casting avaient dénoncé son licenciement, jugé injuste et expéditif.
James Gunn sera également au scénario. Même si ce doit être son dernier Marvel, il pourra en tout cas insuffler au dernier opus des Gardiens de la Galaxie ce qu’il voulait y mettre en commençant la saga !
À côté de ça, James Gunn a été choisi pour réaliser The Suicide Squad, qui est, et c’est pas clair : la suite de… Suicide Squad. Okay.
Il finit d’abord ce projet avant de se consacrer aux Gardiens de la Galaxie 3, il faut donc t’armer de patience !
Les Gardiens de la Galaxie 3 repoussé
Mise à jour du 27 août 2018
Rien ne va plus au pays magique d’Hollywood. Tout part à vau l’eau ma bonne Dame !
Il y a quelques semaines, Disney annonçait le licenciement de James Gunn, brillant réalisateur des deux premiers volets des Gardiens de la galaxie, après que des tweets polémiques du cinéaste ont refait surface.
De son côté, Danny Boyle a quitté volontairement le projet James Bond 25. Bref, plein d’emmerdes au royaume du glam !
Désormais sans réalisateur et sujet à un beau scandale, le troisième volet d’une saga chérie par la critique et le public ne devrait pas voir le jour de sitôt…
Les Gardiens de la Galaxie 3 n’a pas de date de sortie
Le très sérieux magazine The Hollywood Reporter a annoncé il y a 3 jours que la production de ce troisième opus était mise en stand-by.
Disney a même retiré le film de son calendrier, en attendant de trouver un digne successeur à James Gunn. La date de sortie fixée à mai 2020 est donc pour l’instant annulée.
Triste nouvelle, qui devrait toutefois finir par trouver une fin heureuse. En effet, le réalisateur Taika Waititi aurait eu des rendez-vous avec Marvel.
Ces réunions auraient-elles tourné autour d’une potentielle reprise des Gardiens de la galaxie 3 par le réalisateur de Thor Ragnarok ? Je prie perso, car je suis fan du gars.
Pour l’instant, impossible de savoir. Mais fort reste à parier que des nouvelles devraient tomber rapidement.
En attendant, les fans ont le moral en berne, car malgré l’expression de leur déception suite à ce limogeage, leurs requêtes n’ont pas été entendues.
Allez, courage, il va bien finir par naître, ce volet !
Disney confirme le licenciement de James Gunn
Mise à jour du 16 août 2018
James Gunn, réalisateur des deux volets des Gardiens de la Galaxie, a été licencié par Disney après que des tweets postés il y a plusieurs années ont refait surface.
Derrière ces remontées de vieux messages, il y avait l’alt right américaine, et le fait que Gunn dénonce régulièrement la politique de Donald Trump n’est probablement pas étranger à l’histoire…
Pour comprendre, lisez donc la suite de l’article ci-dessous.
Je vous informe que malgré un rendez-vous entre James Gunn et Alan Horn (très haut placé chez Disney) qui avait permis à certain·es d’espérer son retour, le réalisateur ne sera pas réembauché.
Selon Variety, l’échange était cordial, mais Horn a réaffirmé la position de Disney et maintient le licenciement de James Gunn.
L’équipe des Gardiens de la Galaxie réagit au licenciement de James Gunn
Mise à jour du 31 juillet 2018
Suite au licenciement de James Gunn (voir article ci-dessous), le casting des
Gardiens de la Galaxie a réagi dans une lettre ouverte.
Elle s’adresse aux « fans et amis » de l’équipe, et j’en ai traduit quelques passages.
La lettre ouverte du casting des Gardiens de la Galaxie
« Nous soutenons pleinement James Gunn. Nous avons tous été choqués par son renvoi brutal la semaine dernière, et avons volontairement attendu ces 10 jours pour réagir, afin de réfléchir, prier, écouter et parler.
Durant ce temps, nous avons été encouragés par les effusions de soutiens des fans et des membres de médias qui souhaitent voir James rétabli dans ses fonctions de réalisateur de l’Épisode 3, autant que nous avons été découragés par ceux si facilement dupés qui ont cru les nombreuses théories du complot barbares qui l’ont cerné. »
Au sujet des comportements reprochés au réalisateur, la lettre indique :
« Nous ne sommes pas là pour défendre ses blagues d’il y a plusieurs années mais plutôt pour partager notre expérience, alors que nous avons passé plusieurs années ensemble sur le plateau à réaliser Les Gardiens de la Galaxie 1 et 2.
Le tempérament qu’il a montré au lendemain de son renvoi est cohérent avec l’homme qu’il était chaque jour sur le plateau.
Nos croyons que ses excuses, actuelles et celles d’il y a plusieurs années lorsque pour la première fois il a fait face à ces remarques, viennent droit du cœur, un cœur que nous connaissons tous, en lequel nous avons confiance et que nous aimons.
En nous attribuant des rôles à chacun pour l’aider à raconter l’histoire de marginaux qui trouvent la rédemption, il a changé nos vies pour toujours. Nous croyons que le sujet de la rédemption n’a jamais été aussi pertinent que maintenant. »
« Il y a peu de garantie de justice au tribunal de l’opinion publique »
Malgré les excuses relatives à ses tweets, James Gunn n’a pas été épargné par « l’opinion publique ».
« Il y a peu de garantie de justice au tribunal de l’opinion publique. James n’est probablement pas la dernière personne de bonne foi à être mis en accusation.
Étant donné la division politique croissante dans ce pays, nous pouvons dire que de tels cas arriveront encore, même si nous espérons que les Américains de tous bords cesseront ces assassinats d’individus et arrêteront d’user de la conscience collective comme d’une arme.
Nous espérons que ce qu’il s’est passé servira d’exemple pour nous tous afin que nous nous rendions compte de l’immense responsabilité que nous avons envers nous-mêmes et envers chacun, en faisant attention à l’usage de nos mots écrits lorsque nous les gravons dans le marbre numérique ; que nous en tant que société pourrons apprendre de cette expérience et que dans le futur nous y réfléchirons à deux fois avant de décider de ce que nous voulons exprimer ; et ainsi donc que nous apprendrons peut-être à pouvoir cerner cette capacité à aider et guérir plutôt que de nous blesser les uns les autres. »
La lettre est signée « Les Gardiens de la Galaxie », et s’y apposent les paraphes d’acteurs et actrices : Chris Pratt, Zoe Saldana, Dave Bautista, Karen Gillan, Bradley Cooper, Vin Diesel, Sean Gunn, Pom Klementieff et Michael Rooker.
Le réal des Gardiens de la Galaxie viré pour des tweets d’il y a 10 ans… mas où va-t-on ?
Publié le 23 juillet 2018
Salut, on est lundi.
Vendredi, samedi et dimanche, j’ai passé des moments exceptionnels aux Historiques de Montbazon, un super festival dédié à la vulgarisation historique, notamment via les youtubeurs et youtubeuses qui s’y attellent.
Il faisait beau, le jambon rôtissait, la bière coulait à flots, le public était top et les intervenant·es aussi, bref, j’étais DÉTENTE.
Et j’aurais pas dû allumer Internet.
Car j’ai appris coup sur coup que des gens appelaient à la censure d’Insatiable, une série même pas encore sortie, et que Disney avait viré James Gunn.
WHAT THE FUCK ?
James Gunn des Gardiens de la Galaxie est licencié
James Gunn a réalisé (et co-écrit) les deux Gardiens de la Galaxie, des films Marvel positifs et enjoués mettant en scène des bandits de l’espace se rangeant du bon côté.
Ces longs-métrages ont connu un grand succès et leurs héros ont fini par rejoindre les Avengers & compagnie dans Infinity War.
Alors qu’il s’apprêtait à tourner Les Gardiens de la Galaxie 3 à l’automne, James Gunn a été licencié par Disney.
À cause de tweets postés il y a des années — parfois une décennie. Et qui n’ont pas fait refait surface tout seuls.
Les tweets ayant conduit James Gunn à se faire virer
Avant de rejoindre l’écurie Marvel/Disney, James Gunn avait réalisé plusieurs films assez crus, dont l’excellent Super avec Ellen Page.
Sa personnalité publique était celle d’un provocateur désagréable. Il était adepte de l’humour noir, bien noir, et s’amusait à plaisanter sur les sujets les plus tabous pour choquer le grand public.
Voici des exemples de tweets qui ont récemment été remis sur le devant de la scène :
« La douche de cet hôtel est minable. On dirait qu’un gamin de 3 ans me pisse sur le crâne. » (2011)
« Je vais adapter au cinéma « L’arbre généreux » [un livre pour enfants, NDLR] et ça finira bien : l’arbre repousse et suce la teub du gosse. » (2011)
D’autres sont plus crus et je ne les traduirai pas ici — vous pouvez les lire en anglais dans l’article très complet de The Verge.
Est-ce que c’est de mauvais goût ? Très clairement. Est-ce qu’il y a de quoi être fier ? Pas vraiment.
Et ça tombe bien. James Gunn n’en est pas fier du tout.
Les excuses de James Gunn
Quand ces tweets ont été remis en lumière (et je vous expliquerai plus bas que ce n’est pas du tout anodin), James Gunn a posté de longues explications sur Twitter.
https://twitter.com/JamesGunn/status/1020154776539967489
« Beaucoup de gens ayant suivi ma carrière savent que quand j’ai débuté, je me voyais comme un provocateur, qui entre deux films racontait des vannes choquantes sur des sujets tabous.
Comme je l’ai régulièrement expliqué, j’ai changé. J’ai évolué en tant que personne. Mon travail comme mon humour ont également évolué.
Je ne dis pas que je suis mieux, mais je suis TRÈS différent de l’homme que j’étais il y a quelques années. J’essaie à présent d’ancrer mon travail dans l’amour, le partage, et non dans la colère.
Elle est terminée, cette période de ma vie pendant laquelle je disais des trucs juste parce que c’était choquant et que j’espérais provoquer une réaction.
Dans le passé, je me suis excusé pour mon humour qui blesse certaines personnes. Je me sentais sincèrement désolé, et je pensais chaque mot de mes excuses.
Pour info, quand je faisais ces blagues choquantes, ça n’avait rien à voir avec mon quotidien. Je sais que c’est bizarre de dire ça, que ça paraît évident… mais je le dis quand même.
Enfin voilà. La vérité c’est que oui, avant, je faisais plein de blagues scandaleuses. Plus maintenant. Je n’en veux pas à mon moi du passé, mais je m’aime davantage maintenant. Je me sens un humain, un artiste plus complet.
De l’amour sur vous. »
De quoi parle-t-il quand il dit que « ça n’avait rien à voir avec mon quotidien » ?
Des gens pensent-ils vraiment qu’une blague sur Twitter signifie que James Gunn aime se faire uriner dessus par des enfants ?
C’était en tout cas le but de cette campagne cruelle envers James Gunn. Qui n’a pas été ciblé par hasard.
James Gunn, dans le viseur de l’alt right et des pro-Trump
Ces dernières années, James Gunn n’a pas caché ses opinions politiques, et se place clairement à gauche dans le système américain.
Il a notamment attaqué frontalement (sur Twitter, entre autres) la présidence de Donald Trump, ainsi que certains de ses supporters.
https://twitter.com/JamesGunn/status/1019984790475309056
« Eh, les supporters de Trump : ARRÊTEZ DE PRÉTENDRE QU’ON EST AU BORD DE LA GUERRE AVEC LA RUSSIE ET QUE LA SEULE CHOSE QUI NOUS PROTÈGE EST LA SOUMISSION DE TRUMP SUR LA SCÈNE INTERNATIONALE.
Ce n’est pas le cas. Ça fait des décennies que ce n’est pas le cas. C’est un argument inventé de toutes pièces pour donner du sens à la trahison de Trump, et ça vous donne l’air idiots. »
Je ne tire pas de conclusions hâtives quand je dis que c’est l’engagement politique de James Gunn qui a mené à son licenciement.
L’alt right derrière les tweets de James Gunn
Ses vieux tweets ont été ressortis par Mike Cernovich, un membre influent de l’alt right, ce courant d’extrême-droite américain notamment à l’origine du défilé à Charlottesville, qui a causé la mort d’une manifestante.
Cernovich n’en est pas à son coup d’essai. C’est entre autres à lui que l’Amérique doit le Pizzagate, un délire conspirationniste visant à décrédibiliser la candidate Hillary Clinton.
En 2016 déjà, l’alt right a utilisé la pédophilie, crime parmi les crimes, pour salir la réputation d’Hillary Clinton en l’accusant de présider un réseau de trafic d’enfants passant par des pizzerias…
Ce qui a conduit un homme à débarquer muni d’un fusil d’assaut dans une pizzeria de Washington et à tirer dans le tas. Son but était de « mener l’enquête » sur le Pizzagate. Il a pris 4 ans de prison.
Et ce n’est pas non plus la première fois que Mike Cernovich utilise la tactique « ressortir des vieux tweets pour salir l’image de quelqu’un ».
Il l’avait déjà appliquée à un journaliste. Qui a été licencié. (Puis réembauché.)
Quand l’alt right pointe à droite, l’imbécile regarde des tweets
On a donc un membre éminent et connu de l’alt right qui soudain ressort des tweets datant d’il y a des années, et accuse de façon à peine voilée un réalisateur de défendre la pédophilie.
Et qu’est-ce qui se passe ? Est-ce que le monde dit « ok les nazis on vous voit, pas la peine d’essayer, on connaît vos tactiques » ?
Non. Ce qui se passe c’est que James Gunn est licencié. Et je suis SUR LE CUL.
C’est très malin de la part des réac de s’emparer du mouvement « soyons irréprochables, ne soyons pas problématiques, défendons l’égalité » qui parcourt le monde culturel, traditionnellement plutôt Démocrate que Républicain.
Mais c’est complètement CRÉTIN que ce monde culturel plie devant des ficelles aussi grosses et licencie James Gunn — une belle victoire pour l’extrême-droite !
Céder à la panique et faire gagner l’alt right, bah bravo
Soyons honnêtes deux secondes : c’est IMPOSSIBLE que Marvel/Disney n’ait pas eu connaissance de l’ancienne attitude de Gunn avant de lui proposer Les Gardiens de la Galaxie.
Il était connu pour ça, notamment dans son milieu. Ses anciens films sont clairement dans la provoc. Et j’imagine que de telles entreprises font un loooong background check avant d’imprimer des contrats.
C’est pas du Cendrillon ça hein.
Donc ce qu’il s’est passé, c’est que l’alt right a foutu un coup de pied retourné dans la fourmilière Marvel/Disney, qui a paniqué, pris feu, et viré James Gunn manu militari.
Et vu le climat actuel, ce n’est pas anodin.
La pureté militante empêche les militants de militer
J’en parlais dans mon article sur la « parole de concernée » : certains réflexes du militantisme actuel me semblent totalement contreproductifs.
Qu’est-ce que le licenciement de James Gunn envoie comme message ?
Que ton passé te rattrapera toujours. Qu’il ne sert à rien de changer. Que t’améliorer ne te protègera pas. Qu’être désolé ne suffit pas. Que tes soutiens te lâcheront dès qu’ils découvriront ton passé « imparfait ».
Que si tu n’es pas à 100% dans la « pureté militante » (ce qui est impossible), alors tu es infréquentable.
James Gunn aurait pu rester un sombre connard provocateur, il était au top, il avait du taf, de la notoriété, de l’argent. Mais il a changé. Et ça n’a servi à rien.
À quoi bon encourager les gens à se renseigner et à changer d’opinions, si c’est pour les lâcher ensuite dès que le monde se souvient qu’ils n’ont pas toujours été irréprochables ? Qui peut gagner dans ce combat absurde ?
Personne n’est parfait, et c’est pas GRAVE
Qui est sorti de la chatte de sa mère en étant au point sur le féminisme, l’égalité, l’antiracisme ? Qui savait épeler « transidentité » du premier coup à 4 ans ?
Personne. Alors ne nous voilons pas la face.
Je m’en fous que James Gunn ait eu un humour de merde en 2008 ou en 2011. Ce qui m’intéresse c’est qu’il en est sorti, il a grandi, a présenté ses excuses et fait du chemin.
Qu’est-ce qu’une blague nulle sur Twitter il y a 10 ans, quand il offre au monde les films Marvel avec le plus de personnages féminins importants et forts ?
Et bon sang QUI EST ASSEZ CON POUR CROIRE QUE CES VANNES INDIQUENT QU’IL EST PÉDOPHILE ? Ah je suis fatiguée.
Moi en 2008 je traitais de « pouffes » les meufs qui avaient des jeans taille basse, j’étais « pas comme les autres filles » et je riais à des blagues super sexistes.
Voilà, je l’ai écrit, je vous le dis puisque je n’avais pas Twitter à l’époque. Est-ce que je vais être licenciée pour ça ? J’espère pas putain. Oh tiens : « putain », encore un terme problématique. « Punaise » ? C’est spéciste ?
Pardon je m’emporte. Cette histoire m’exaspère.
Valorisons l’évolution, au lieu de diaboliser l’imperfection
Moi j’ai envie de dire bravo à James Gunn de ne plus être un sale con, et bravo à moi de ne plus être une petite conne. Parce que c’est cool de changer.
Enfin c’est dingue, on ne parle pas d’un Weinstein ou d’un Cantat, là, on parle d’un type qui a FAIT DES BLAGUES DE MAUVAIS GOÛT.
Bien sûr que Disney a le droit de le licencier, c’est une boîte privée, ils font bien ce qu’ils veulent. Mais le message que ça envoie me reste en travers de la gorge.
Et je ne suis pas la seule dans ce cas.
James Gunn, viré, est soutenu par des stars comme des anonymes
Diverses personnalités ont publiquement soutenu James Gunn, notamment Chris Pratt, Zoe Saldana et Dave Bautista, qui jouent dans Les Gardiens de la Galaxie.
Le premier a cité un verset de l’épître à Jacques (merci à SaSaï pour la précision) :
La seconde rappelle qu’elle aime TOU·TES les membres de la « famille » Gardiens de la Galaxie, et que ça ne changera jamais :
Le troisième écrit en toutes lettres qu’il n’est pas d’accord avec ce qui se passe actuellement.
Une pétition pour faire réembaucher James Gunn
Des fans ont lancé une pétition visant à faire réembaucher James Gunn. Elle en est à 158 000 signatures à l’heure où je vous parle.
J’ai vu plusieurs personnalités la signer — l’actrice Selma Blair, mais aussi des artistes français comme Julien Josselin.
Je pense qu’une bonne partie des gens est assez lucide pour voir que ce qui arrive à James Gunn est totalement injuste. Et heureusement.
Je suis contente de pouvoir finir cet article sur une note d’espoir.
Parce que bordel, si l’alt right commence à tirer sur les ficelles des libéraux pour les manipuler à l’envie en jouant sur la culture du militantisme…
On a pas le cul sorti des ronces.
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Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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