Publié le 7 juillet 2016 — Oui, oui, c’est l’été. Quand les oiseaux chantent, quand les gens rêvent de Paris la plage et du sable fin, des vacances à se prélasser quelque part tranquillement…
…perso, je ne pense qu’à me cloîtrer chez moi avec la clim’ à fond, sauf que comme beaucoup de Français•es, je ne l’ai pas chez moi et me contente donc d’un ventilateur — quand il daigne marcher.
L’été amène la bonne humeur chez certain•es. Mais étant plutôt #TeamHiver avec mes dix couches de vêtements, mon écharpe, mes gants, mes soupes et la neige, ben l’été, ça me saoule (non, il n’y a pas de « saison pour » manger une glace).
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En vérité, je suis ravie que les gens s’animent et sourient, évidemment, mais je soupire aussi devant tous les inconvénients de la saison, car avouons-le, il y en a quand même pas mal. Je me plains, et alors ?
Le soleil
Dans une vie antérieure j’étais un panda, mais encore avant, j’étais un vampire je pense, pour une raison bien simple : je ne supporte pas le soleil. Alors non, ce n’est pas médical mais plus une question de confort.
La luminosité du jour est une chose, c’est pour ça que j’ai des verres qui se teintent, mais le soleil, c’est encore pire. Ça me fait péter des vaisseaux sanguins, ça me fait saigner du nez, et je ne compte pas les gens allergiques au soleil dans mon entourage !
Donc ouais, la vitamine D c’est bien joli, le cancer de la peau bronzage, c’est chouette, mais à petite dose. Et sous des couches de nuages si possible.
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La chaleur
Comme si la luminosité ne suffisait pas, en plus il fait chaud ! En été, à un moment, quand t’as chaud, tu ne peux plus rien faire vu que tous tes vêtements sont tombés. Alors qu’en hiver, tu peux toujours trouver un moyen de te couvrir davantage…
La chaleur, c’est franchement relou sur tous les plans : tu peux pas acheter un truc congelé sans prendre de sac isotherme, tu peux pas oublier ton iPod dans ta voiture sinon il est en surchauffe et s’éteint tout seul, et en plus ton volant (noir, bien sûr) est brûlant.
Et quand y a du vent, même le vent est chaud ! Sans parler des personnes à la santé fragile qui tombent comme des mouches en temps de canicule.
En plus, forcément, les gens transpirent de partout. Si ça ne tenait qu’à moi et que j’aimais gâcher mon énergie, je changerais de t-shirt trois fois par jour pour avoir une impression de propreté. Mais bon, je vais plutôt continuer à embaumer. Du coup, ça crée de l’humidité.
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Les gens
Désolée, je vais faire ma pudique — ce que je suis à un degré très élevé — mais les gens dénudés, ça m’insupporte. Peu importe qui, hein, que ce soit le type qui se sent obligé de courir torse nu ou l’autre qui a oublié d’enfiler une partie de ses vêtements, je ne sais pas où poser mes yeux.
Bien sûr, l’été c’est le moment de découvrir les pieds aussi. Et Dieu sait que j’ai horreur des pieds avec leurs veines apparentes et leurs ongles repoussants. Bref.
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En plus, en tant que bonne citoyenne de notre capitale, il y a encore plus de touristes en été qui te bloquent le passage quand tu veux marcher un peu vite. Enfin, je dis ça mais ça fait du bien à l’économie, alors on va dire que j’accepte de me sacrifier pour le bien commun…
Qui dit « été » dit « vacances » pour les plus jeunes. Oui, ça veut dire endurer les enfants, ces petits monstres sur pattes qui viennent polluer ton espace vital et qui sont impossibles à éviter.
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Les transports en commun
À toutes les personnes analphabètes qui ne savent pas lire que dans les nouveaux RER (ou ceux qui s’y apparentent), il y a un système qu’on appelle « la climatisation » qui permet de brasser de l’air frais, j’ai envie de dire : il ne FAUT PAS OUVRIR LES FENÊTRES quand il fait plus chaud dehors !
Quant aux autres qui se plaignent que « Non, mais ça ne marche pas » : si, ça marche très bien si vous gardez la fenêtre fermée et que vous attendez que l’air refroidisse !
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Autant en août, la majorité de la population est en vacances et, miracle, il y a un peu de place dans les transports bondés (je n’ai vécu que l’enfer parisien, mais j’imagine que ça doit être partout pareil), autant en juin, quand ce n’est pas tout à fait les vacances et que vous êtes serré•es contre des corps moites, comme des sardines, c’est pas super agréable…
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Les insectes
Qui dit « été », dit « moustique, moucheron, mouche », bref, toutes les bestioles volantes (et terrestres) qui fourmillent de partout. Et je dois avouer que c’est pas mon délire.
En plus, comme il fait chaud la nuit, on ouvre la fenêtre pour se rafraîchir quand on n’a pas de ventilo, et les insectes sont attirés par la lumière (j’ai beau garder mes volets fermés quand j’ouvre la fenêtre, y en a qui réussissent à s’infiltrer). Du coup, ils pullulent.
Donc voilà, je préfère me les geler par -10 qu’avoir un 30° à l’extérieur…
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