Cette année, je me suis promise de ne pas retomber dans la situation de l’été 2007, dont l’hymne était « Sans travail, sans voyage ». Donc ce matin, en entendant à la radio que se déroulaient pendant deux jours les Journées des jobs d’été à la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris, je me suis dit que je ne pouvais pas les rater…
Imagine l’espoir que je mettais dans cette journée ! Ce n’est pas tous les jours que 70 entreprises se déplacent en un seul et même endroit, juste pour nous, les jeunes. Je ne m’étendrai ni sur le fait que j’ai maltraité l’imprimante de l’université pour quelques CV, ni que j’ai délibérément sacrifié les cours de communication qui sont pourtant très intéressants.
Rendez-vous donc dans le métro parisien où une dizaine de jeunes nous entourent et commencent à parler de La Villette : comme prévu, nous ne sommes pas les seuls à rater quelques heures censées forger notre instruction… Le trajet se fait dans l’observation d’autrui (« oh, j’aurai peut-être dû moi aussi anticiper une possible entrevue et troquer mes Converses destroy contre des petites ballerines…« ) et dans la projection dans le futur (« toi, je te vois bien travailler dans l’animation des petits… Tu sais, avec les costumes là… »).
En débarquant à l’endroit convenu, des questionnaires-CV sont distribués pour ceux qui seraient venus les mains vides et on peut constater un engouement général, car ça se presse et ça sourit dans tous les sens…
Première impression générale : il y a du monde.
On se croirait au salon de l’Orientation, mais en dix foix plus petit. Car oui, en fait, c’est petit… Et on a vite fait le tour du lieu, à la recherche de l’emploi saisonnier de nos rêves ou – pour ma part – du recruteur qui voudra bien de quelqu’un qui n’a aucune expérience professionnelle.
Parlons des recruteurs, d’ailleurs ! Il y a ceux qui font de l’humour, ceux qui s’intéressent à vous (ou qui font semblant mais cela ne se voit pas), ceux qui sont pressés et ceux qui vous font sentir dès le début que ce n’est pas la peine d’espérer. Soit.
Remerciement spécial au monsieur qui a discuté avec moi du rôle des médias de nos jours, c’était intéressant. En effet, il y a aussi ces recruteurs – ils sont rares – qui réagissent à ce que vous dites, et qui lisent votre CV pour de vrai.
Pour résumer ces quelques heures : si tu as le BAFA, bravo !
C’est ma plus grosse frustration. Les offres qui le réclament sont les plus nombreuses et diversifiées… A part ça, les recruteurs préférent les personnes libres tout l’été, ainsi que les titulaires du permis.
Mais dans tous les cas, on emploie dans beaucoup de secteurs : la vente, l’animation, l’accueil, la sécurité, la restauration, l’hotellerie, le sport, la logistique…
Optimiste, j’avais en arrivant une quinzaine de CV, je constate ce soir qu’il m’en reste une dizaine. 70 offres, ça a l’air énorme mais une fois le tri dans les critères de sélection fait, le choix est assez limité.
Moralité : Trouver un job d’été ne se fait pas en une deux journées… Mais ça, on le savait déjà !
Pour témoigner sur Madmoizelle, écrivez-nous à :
[email protected]
On a hâte de vous lire !
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos newsletters ! Abonnez-vous gratuitement sur cette page.
Les Commentaires
Sinon j'ai aussi envoyé ma candidature à l'office de tourisme d'une autre ville et dans différents hôtels en mettant en avant mes compétences en japonais (hum, "compétences", lol... On va rire quand je serai face aux clients ) et en anglais... On verra bien !