Je suis un ventre sur pattes. Ce que j’aime plus que tout au monde, plus que mes amis et ma famille, c’est manger. Ils ne se vexeront pas, ils sont au courant. Alors quand on m’a proposé d’aller faire un food tour dans le centre de Paris, je n’ai pas pu résister. Voici trois raisons qui font que je n’ai pas regretté (et, non, ceci n’est pas un article sponsorisé).
Le goût de la nostalgie
J’avais toujours voulu faire un food tour, et ça me rappelait presque mes années étudiantes, où l’on faisait ce que l’on appelle des « barathons », contraction de « bar » et de « marathon », c’est-à-dire boire un coup dans chaque bar d’une même rue (oui, dit comme ça, ça parait irresponsable comme conduite, mais à l’époque, ça nous semblait être une excellente idée).
Le concept me rappelait aussi mes vacances en Espagne, l’été dernier, où, bousculée dans mes habitudes, on m’avait expliqué que la « bonne » façon de manger des pintxos, ces petits tapas du pays basque, était d’en consommer un premier debout dans un resto, suivi d’un deuxième ailleurs, et d’un troisième, toujours debout, à donner des coups de coude pour accéder au comptoir de la nouvelle adresse où nous avions jeté notre dévolu. J’avais trouvé l’idée folle, m’étais inquiétée pour mon estomac et ma digestion, avant de me dire que l’amour d’être assise des heures à table était finalement très culturel et qu’étant à l’étranger, il fallait que je m’adapte.
Le luxe de se laisser porter
Il faut aussi savoir que je vis cet amour du bien manger autant comme une chance qu’une malédiction. Déjà parce que mon compte en banque ne me permet pas de tout croquer tout le temps, mais aussi parce que je suis souvent indécise quand il s’agit de choisir où et quoi manger. J’aime tout goûter, et j’adore découvrir de nouveaux plats.
C’est pourquoi, quand on m’a proposé de tester un food tour orchestré par le No Diet Club, je me suis laissée tenter. Le concept, dont mes copines s’étaient faites les ambassadrices, m’attirait bien : on nous guide d’un resto à l’autre, où l’on déguste des petites portions d’un plat surprise à chaque adresse. L’idée, c’est ainsi d’avoir le meilleur de chaque endroit, de découvrir des nouveaux lieux, leurs spécialités, mais aussi d’ouvrir son palais à des recettes inconnues. Il y a des options végétariennes et tout est parfaitement proportionné pour éviter l’overdose.
Après avoir fait un tour sur le site, j’ai vu qu’il existait différents circuits, axés tantôt sur les spécialités locales (comme à Nice où l’on déguste du Pain Bagnat, de la Socca et de la pissaladière), ou par thématique (qu’on soit plutôt d’humeur sucrée, ou fan de burgers, on trouve son bonheur). Bref, il y en a pour tous les goûts et on paie un prix fixe pour l’expérience (environ une quarantaine d’euros qui inclut toute la nourriture). Bonus : on rencontre du monde.
La joie de sentir le vent dans ses cheveux
La plupart des food tours proposés se font à pied. Mais pour le notre, il y avait un twist. Plutôt que de faire chauffer nos gambettes, nous nous sommes déplacés en vélo électrique. D’abord réticente (la circulation à Paris = mon pire cauchemar), je me suis laissée embarquer. Et je dois dire que digérer son burger avec le vent dans les cheveux, n’est pas désagréable.
On a testé trois adresses gourmandes dans le Marais, dont Little Apple rue de Saintonge que je recommande. Personne n’est tombé de son vélo, les gens étaient sympas, il faisait beau, et on s’est rempli la panse. Bref, un sans faute.
Ajoutez Madmoizelle à vos favoris sur Google News pour ne rater aucun de nos articles !
Les Commentaires
Il n'y a pas encore de commentaire sur cet article.