J’ai d’abord remarqué le style de cette nouvelle paire de running avant ses specs. Ok, j’avoue, ce n’est pas vrai, je le confesse (j’espère que vous avez « Avec classe » de Corneille dans la tête, maintenant). C’est juste que c’est la troisième génération du modèle Condor de VEJA. La marque française fondée en 2004 n’a de cesse de se perfectionner pour proposer des chaussures de sport qualitatives, performantes, esthétiques et surtout éthiques. C’est cette dernière dimension qui est souvent négligé par les équipementiers sportifs traditionnels. Donc quand la Condor 3 de VEJA est sorti le 28 mars 2024, j’ai littéralement couru pour les tester. Voici mon histoire.
Anatomie de la nouvelle running Condor 3 de VEJA
D’un point de vue technique, la Condor 3 de VEJA pèse 287 grammes (pour une pointure 42, donc elle est encore plus légère que la Condor 2), avec un drop de 8 mm, et taillée pour un profil de foulée neutre (ce qui peut convenir aussi bien aux pieds pronateurs, c’est-à-dire qui s’affaissent vers l’interieur, qu’aux supinateurs, qui s’affaissent vers l’extérieur), plutôt pour de la route. Large et volumineuse, la semelle présente un stack (c’est-à-dire une épaisseur) ‘épaisseur de la semelle, c’est-à-dire son stack, est de 29 mm à l’avant et 37 mm au talon, pour un amorti bien confortable.
Côté matières premières, la Condor 3 de VEJA se compose d’une tige en polyester recyclé. Les semelles intérieure, intermédiaire et extérieure se composent principalement d’E.V.A. (éthylène-acétate de vinyle) biosourcé à partir de canne à sucre, de caoutchouc d’Amazonie, et de polyester recyclé. De quoi allier matériaux biosourcés et innovations techniques au service du confort, de la performance, et de la durabilité. Le tout, fabriqué au Brésil, là où VEJA source son caoutchouc et une partie de son coton.
Mes premières impressions sur la Condor 3 de VEJA
Moi qui cours 10 km tous les dimanches, j’ai clairement senti ce confort immédiat dès que j’ai enfilé la Condor 3 pour mes premières foulées. J’ai aussi pu aisément enlever la semelle de propreté pour y glisser mes semelles orthopédiques. Ces nouvelles sneakers VEJA sont certes un peu plus lourdes que des chaussures de running d’équipementiers traditionnels. Mais c’est le poids de la qualité des matières premières, dont le caoutchouc issu de forêts durablement gérées d’Amazonie qui compose la semelle. Il est plus durable que celui issu des cultures intensives d’Asie qui causent beaucoup de déforestation. Et plus durable que le caoutchouc synthétique (issu d’hydrocarbures polluants, donc une forme de plastique). Testée en laboratoire et approuvée par des coureurs, la paire peut aisément encaisser 1000 km, ce qui en fait clairement la meilleure alternative écologique et éthique aux traditionnelles chaussures de running. Et ça, ça aide à se sentir plus léger.
Ce souci des matières bien sourcées pour être les plus éthiques et durables possibles explique aussi le prix de cette running Condor 3 de VEJA : 180 €. Une somme qui sert à payer les travailleurs et travailleuses derrière ces matières, leur transformation et leur assemblage, plutôt que de payer des frais marketing et juteux contrat d’égérie comme le font la plupart des équipementiers sportifs traditionnels.
Côté style, leur dégaine passe aussi crème pour les porter au quotidien avec ses tenues de tous les jours, et pas que pour faire du running.
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