Si tu suis mon parcours, tu sais que j’ai profité du confinement et des règles de distanciation sociale pour arrêter de fumer.
Aujourd’hui, ça fait plus de 2 mois que n’ai pas tiré sur une cigarette et je dois dire que ça me va plutôt bien.
Et même si je ne ressens pas encore les bénéfices de l’arrêt du tabac sur mon souffle ou sur la qualité de ma peau, je suis contente de faire partie de la team « non-fumeuse ».
Arrêter de fumer, c’est plus facile que ce que je pensais
Quand j’ai pris la décision d’arrêter de fumer, en plein milieu du confinement, j’étais assez perplexe sur ma capacité à arrêter totalement la cigarette.
Mes quelques tentatives passées n’ayant jamais duré plus d’une semaine, j’avais peur de ne pas avoir assez de motivation et de finir inexorablement par pousser la porte du tabac le plus proche de chez moi.
Mais cette fois-ci, pour une raison que j’ignore (bon, le fait d’être cloîtrée dans une maison paumée avec ma fille et mon mari a quand même dû aider), j’ai persévéré et ai fini par compter les jours, les semaines puis les mois qui me séparaient de ma dernière cigarette.
Aujourd’hui, quand j’y repense, j’ai l’impression que ma peur de ne pas pouvoir y arriver était totalement démesurée, et que dire « non » au tabac est bien plus simple que ce que j’imaginais. J’ai sûrement beaucoup de chance, et il est peut-être encore trop tôt pour pouvoir me prononcer de façon définitive, mais j’ai trouvé ça plutôt facile.
Honnêtement, je ne pensais pas que je pourrais tirer un trait sur ma clope en terrasse en aussi peu de temps, et pourtant ça va. Ça va tellement bien que je n’utilise presque plus ma cigarette électronique
! Elle traîne sur mon bureau et n’y bouge que très peu. Non seulement j’arrive à me passer de la nicotine, mais le geste me manque de moins en moins.
Je touche du bois mais il semblerait que je sois en train de gagner la guerre contre le tabagisme.
2 mois sans cigarette et ça me manque quand même parfois
Bon, ce n’est pas parce que je tiens le bon bout que je n’ai plus jamais envie d’allumer une cigarette. L’envie me prend parfois, quand je me sens bien, avec des amis, en famille ou même seule, et que je me dis qu’il ne me manque qu’une cigarette pour être au top du top.
Ça passe rapidement, mais j’ai toujours le temps de me dire « Ah là, qu’est-ce que je serais bien avec une clope dans le bec ! ».
Pour le moment, je n’ai jamais cédé à la tentation. Le fait que je n’avais pas de cigarette à portée de main, et aucun ami complice dans les parages, a sûrement aidé, mais j’aime bien me convaincre que je n’aurais pas tout abandonné si j’en avais eu l’opportunité.
Pour être honnête, j’appréhende un peu le retour au bureau et le manque des « pauses clope » qui, en plus de fumer, me permettaient de partager un moment de convivialité et de rigolade avec mes collègues. Je crois que j’aurai du mal à ne pas descendre avec elles, et il va falloir que je sois forte pour ne pas tenter de taxer une clope ni vu ni connu.
Tout ça pour dire que même si je suis plutôt bien partie, je ne suis pas totalement guérie.
Au bout de 2 mois sans fumer, je me considère comme « non-fumeuse », mais je sais que tant que j’aurai ces petites envies, aussi fugaces soient-elles, je ne serai pas totalement sortie d’affaire.
Et toi, si tu as arrêté de fumer, est-ce que tu as trouvé ça facile, ou au contraire, difficile, de te passer de cigarettes ? Viens en parler dans les commentaires !
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