Férue de sucrerie et grande adepte du plus petit héritier de la fève de cacao, vient pour moi à la fin de chaque hiver LE jour tant redouté.
Et toutes les gourmandes se reconnaitront sûrement *larme à l’œil* (du moins je l’espère). Au début du printemps vient le « jour test des vêtements », qui pour être très attrayants (les vêtements) n’en sont pas moins plus ouverts et donc plus à même de découvrir, à tout regard potentiellement intéressant, les petites poignées d’amour qui tiennent bien chaud en hiver soit, mais à qui en été on aimerait pouvoir dire « au revoir et bon vent » !
Cette année, ce dit jour ne s’est pas exactement passé tel que j’aurais pu le rêver.
Ce jolie petit pantalon blanc qui il y quelques mois encore me laissait entre-apercevoir une silhouette relativement passable dans le miroir, s’était soudain transformé en un carcan à saucisses (les saucisses étant mes gambettes).
Bon, inspirer, expirer, pas de panique. Fin mars. Les dommages sont largement rattrapables.
D’ailleurs ce n’est pas moins ma nouvelle silhouette un petit peu plus ronde qui me turlupine mais plus la perspective de refaire ma garde-robe…
Un fier gaillard, plus large que haut mais avec une tronche qui donne envie.
Qu’à cela ne tienne, j’ai décidé en ce 1er avril 2008 de prendre une bonne résolution (mieux vaut tard que jamais !) : me prendre par la main et de m’accompagner tout droit à Go sport, une boutique dont j’avais vaguement entendu parler…
Une fois arrivé dans l’antre abyssal sportif, je me dirige droit vers un vendeur, au demeurant très sympathique mais qui, j’en suis sûre, a lorgné droit sur les dites poignées d’amour, mais passons.
Sous les conseils avisés de ce jeune homme, et après lui avoir expliqué que pour tout sport je pratiquais essentiellement le déplacement aquatique, j’ai décidé de me lancer dans l’adoption d’un petit « animal » dit serviable, agréable et au prix loin d’être exorbitant.
Après un casting minutieux et un passage en revue des bêtes préalablement sélectionnées, j’ai finalement jeté mon dévolu sur le… « Rock stepper » ! Un fier gaillard, plus large que haut mais avec une tronche qui donne envie. Il se targue un petit peu de ses atouts mais me séduit malgré tout.
Et puis, diantre ! Quel nom ! Si ce n’est pas de l’incitation à faire du sport ça ! Je me voyais déjà, pas en haut de l’affiche non, mais bien en train de gravir de chimériques escaliers avec Marvin Gaye dans les oreilles (c’est pas tellement rock, soit).
Mais pourquoi donc, celui-ci et pas un autre, me diras-tu.
Eh bien, te répondrais-je, j’ai opté pour ce spécimen parce qu’il est abordable pour le gouffre que j’ai nommé mon compte en banque, et parce qu’en plus, pas fourbe pour un sou (enfin si, pour le coup pour plusieurs) en plus d’être stepper, il est aussi balancer et doté d’un petit compteur pour bien psychoter sur le nombre de calories que tu dépenses… A noter, pour les esprits sagaces que nous sommes, la possibilité de calculer le temps et le nombre de mouvements effectués du haut de notre fidèle destrier, dans le but de suivre notre petite évolution « steppienne ».
« Le Rock », comme je l’ai déjà surnommé, a donc été bien conçu, d’autant plus, et là je sens la joie m’envahir, qu’il est agrémenté de l’option « changement de vitesse ». Oui, parce que je suis motivée mais faudrait voir à pas pousser mémé dans les orties non plus. « Rien ne sert de courir, il faut partir à point », comme j’aime à le répéter.
Bon, jusque là, facile.
Mais tout ça est bien jolie, me voilà maintenant Rock sous le bras, ramenant mon nouvel ami à la maison avec le plus sympathique à faire : m’y mettre.
Je l’ai regardé dans le blancs des yeux, je lui ai bien fais comprendre qui était le maître, et j’ai chaussé mes plus beaux souliers (à savoir mes vieilles baskets de sport datant de la dernière année scolaire où j’avais encore une lointaine matière appelée E.P.S).
Je me suis excusée pour la charge pondérale à laquelle il allait devoir faire front et je me suis lancé dans mes pas fictifs.
J’ai commencé doucement histoire de pas être découragée dès le début non plus, autrement dit dix minutes. Minable, je sais.
Ma première impression était assez bizarre, a fortiori dûe au binôme stepper/balancer, (c’est-à-dire que, en plus de se soulever de bas en haut, les « marches » (là où on met les petits petons) se déplacent de gauche à droite, ce qui permet au corps un déplacement latéral ô combien esthétique).
Bon on s’en fiche de l’esthétisme, mais par contre j’ai rapidement dû faire quelques réprimandes au bougre, que je soupçonne d’avoir tenté (vainement, je suis coriace) de me donner le mal de mer (peut-être ses congénères et l’ambiance autrement sportive du magasin qui l’a vu grandir, commence à lui titiller l’œil d’une larme huilée… Mais tout est une question d’habitude mon petit père, tu n’es pas encore débarrassé…).
Le point positif, et je lui ai fais part de mon contentement, c’est de pouvoir changer la vitesse selon l’état larvaire dans lequel je me trouve.
Rock communique aussi avec moi à l’aide de son langage numérologique, via le petit écran qui se trouve sur son aile avant-droite, et ma foi, nous avons nos codes et aujourd’hui, je crois pouvoir affirmer (en notre nom à tous les deux) que nous nageons en pleine sérénité et sommes en plein épanouissement, l’un comme l’autre.
Dans l’ensemble, je suis bien contente d’avoir à mes côtés (à mes pieds, rien que ça) et pour camarade d’effort, un animal aussi vif que l’est le stepper. Je vais pouvoir sortir définitivement de mon état contemplatif et cesser de rivaliser avec le navet. Me reste, néanmoins, à annihiler toute trace de chocolat « de la casa » (et ce n’est pas une mince affaire !).
Et toi, un bébé stepper à la maison, ça te tente, ou tu es déjà armée d’un bestiole de ce genre ?
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Les Commentaires
Il n'y a qu'une posture ou bien...?
Parce j'aimerais "remonter" mes fesses, si vous voyez ce que je veux dire ^^