Mon attirance pour Jack White est arrivée bien trop tôt dans ma vie, aux alentours de mes 13 ans, et persiste depuis. J’étais déjà fan de rock ; les White Stripes n’ont pas tardé à entrer dans ma bibliothèque musicale, et là j’ai découvert Jack. Laissez moi vous expliquer en plusieurs points la claque émotionnelle que je me suis prise.
Tout d’abord, je reconnais que Jack White ne rentre pas facilement dans la catégorie du mec beau. Il est assez grand, assez épais (moi qui aime d’habitude les hommes minces, j’ai tout de même craqué), très pâle, et capillairement indécis. Bref, on dirait un peu une allégorie de la rock star par Tim Burton.
Dans ce clip, il est attaché ; je l’ai très bien vécu.
Mais voilà, Jack a ce truc qui m’a attirée comme un aimant. Le truc en question est tout simplement un égo surdimensionné. Jack White est connu pour son talent de musicien/chanteur, mais aussi et surtout pour sa fierté, voire sa mégalomanie.
On peut d’ailleurs remarquer son auto-satisfaction dans cette vidéo extraite du documentaire It Might Get Loud, où il fabrique une guitare électrique à partir de trois fois rien.
Ajoutez à cela une personnalité de leader ultra-marquée (parce que bon Meg White, elle a pas vraiment fait avancer le schmilblick hein) et vous obtenez une gamine avec les hormones en fusion comme la lave d’un volcan.
Autre particularité de Jack, qui est aussi une de mes grandes faiblesses (et aussi des fois sur ceratines femmes) : il a des fossettes. Les fossettes c’est un peu ma kryptonite, mon talon d’Achille, le truc qui va faire passer un mec de « mouais pas mal
» à « oh mon dieu il est si kgjjkhghg ». Alors certes, le personnage n’est pas très souriant, mais quand il sourit, ça vaut le détour.
Là c’est le moment où je suis morte.
Venons-en à la musique maintenant. Jack White a été présent dans les groupes suivants : The Raconteurs, The Whites Stripes, The Dead Weather (formé entre autres avec Alison Mosshart, membre de The Kills), puis a sorti un album solo en 2011. Il a également collaboré avec Jay-Z et Alicia Keys. Bref, Jack semble accumuler les projets, sans jamais trahir son art.
La plupart de ses chansons ressemblent à des contes, des songes, un peu cauchemardesques, romantiques, burlesques. Son album solo se situe entre rock agressif et balades. On y trouve notamment l’entêtante et sexy I’m shakin, qui me rappelle mes heures passées à écouter les premiers Jerry Lee Lewis.
https://youtu.be/YLmIlVJYEtw
Sa faculté à dépeindre des sentiments qui sont à la fois personnels et universels, son arrogance sa confiance en lui-même et en son œuvre, et ses fossettes font de lui l’artiste le plus envoûtant intriguant auquel je me sois intéressée.
Alors bien sûr, quand je suis allée le voir en live en septembre dernier, j’ai retrouvé mes 13 ans, surexcitée comme si j’allais à Disneyland, fébrile comme quand on parle pour la première fois à celui qui nous fait craquer depuis la rentrée. C’était magique (sauf pour l’amie qui m’accompagnait et oscillait entre attendrissement et consternation devant le spectacle que j’offrais).
Jack White, je te le dis haut et fort, tes fossettes me feront toujours craquer. Toujours.
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