Cette deuxième journée avait pourtant commencé tranquillement. Levés sans pression (sauf pour Fab, parti à l’aube voir De Rouille et d’Os), on a pu prendre notre temps pour profiter de la matinée et du soleil, ça s’annonçait bien. Comme ce qui m’intéresse le plus dans la vie c’est la bouffe, je me réjouissais de voir arriver l’heure du déjeuner. Je me voyais déjà assise devant un énorme steak et trois kilos de frites, un sourire béat plaqué sur mon visage barbouillé de sauce au poivre.
Finalement on s’est rabattus sur un resto japonais dans une petite ruelle ensoleillée… sans savoir que c’était un piège. Non seulement c’était dégueulasse, mais en plus ça m’a rendue malade. J’ai donc été forcée d’abandonner Fab et Maxime pour aller m’allonger et tenter de reprendre des forces pour affronter la soirée…
Des gens connus (mais sans Bruce Willis)
Et quelle soirée ! Ma première villa des Inrocks ! Le truc dont tout le monde parle chaque année et qui a l’air super cool – même que les gens se mettent sur la gueule devant les grilles pour rentrer (non bon d’accord, c’est faux). Je me suis sentie grande en allant récupérer mon invit, j’avais un peu envie de me jeter par terre à genoux en criant « J’AI RÉUSSI ! JE SUIS DEVENU QUELQU’UN !« . J’avais p’têt raté Broussouiliss la veille, mais en attendant, lui, il était pas à la villa.
Après un début de soirée un peu mou et un aller-retour express en taxi pour aller chercher le matos que Fab avait oublié, j’ai pu retrouver les fameux visages familiers qui m’avaient tant manqués à la soirée d’ouverture. C’est Boulet qui a ouvert le bal – présent cette année sur le festival pour illustrer ses impressions sur Bulles de Cannes. Et je sais pas si c’est parce qu’il est venu avec son propre champ magnétique ou quoi, mais juste après lui, je n’ai pas arrêté de tomber sur des gens cool.
Il y a eu notamment Henry Michel – que je n’avais pas reconnu au départ, parce que je suis une sacrée connasse quand je m’y mets – qui anime l’émission quotidienne Cannes Inside
(ça c’est cadeau, si vous voulez encore une autre vision du festival). Il était accompagné de certains de ses insiders, mais également de David de Vodkaster dont je me moquerais bien rapport à son taux d’alcoolémie, mais vous verrez très vite pourquoi j’vais rien dire. Si j’vous parle d’eux c’est aussi parce qu’on est vendredi et que j’vous cale un petit #FF l’air de rien – suivez les donc sur Twitter, c’est d’la bonne.
Le champagne, ce si doux ennemi
Mais bon, y avait aussi quelques visages plus connus… Jean-Paul Gaultier à fond pendant le concert de Gossip, Michel Denisot, Frédérique Bel, Kyan, Jean-Claude Jitrois, et après j’me souviens plus trop très bien parce que j’ai profité du fait que Maxime se soit dégoté un bracelet V.I.P. pour l’envoyer me chercher quelques coupes de champagne. Et bizarrement, j’étais vachement plus détendue ensuite. Heureusement que j’avais un peu de mal à marcher parce que sinon j’aurais été capable de courir vers les gens pour les demander en mariage. Ou pire.
Niveau ambiance, c’était plutôt à la cool. Pas de gros mouvements de foule, pas de hurlements ni de gens qui courent en arrachant leurs vêtements (quelle déception), pas de scoops croustillants ou de sexcapades intrigantes – mais globalement, c’était plutôt chaleureux.
Et à en juger par mes tweets d’hier, je crois pouvoir affirmer que la soirée fut bonne.
Voilà voilà. Faites-moi penser à laisser mon téléphone à la maison ce soir. Et pour vous rendre un peu compte de ce que ça rend visuellement parlant, allez donc voir la deuxième vidéo de Maxime !
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Les Commentaires
Ouiiii, la grande classe ces chiottes hein.