Stupeur en Nouvelle-Zélande. La Première ministre Jacinda Ardern vient d’annoncer sa démission le 19 janvier 2023. Elle quittera ses fonctions le 7 février.
« Je n’ai plus assez d’énergie » : la Première ministre Jacinda Ardern démissionne
C’est durant une réunion de son Parti (travailliste) qu’elle a annoncé la nouvelle :
« Je pars, car un poste avec d’aussi grands privilèges s’accompagne de grandes responsabilités. La responsabilité de savoir quand vous êtes la bonne personne pour diriger et aussi quand vous ne l’êtes pas. Je sais ce que ce travail exige. Et je sais que je n’ai plus assez d’énergie pour lui rendre justice. C’est aussi simple que cela. »
Des élections générales devraient donc se tenir en Nouvelle-Zélande le 14 octobre 2023 pour savoir qui remplacera Jacinda Ardern au poste de Première ministre. Celle-ci va rester députée, mais quittera aussi son poste de cheffe du Parti Travailliste.
Jacinda Ardern, inoubliable Première ministre de Nouvelle-Zélande
Au milieu de l’incertitude, une chose reste certaine : le mandat de Jacinda Ardern aura marqué les esprits et fait figure de symbole. Elle a été nommée en 2017, à l’âge de 37 ans, ce qui a fait d’elle la plus jeune personne à occuper cette fonction de l’histoire du pays, comme le relève Le Monde. L’année suivante, elle devient la deuxième cheffe de gouvernement au monde à donner naissance à un enfant pendant son mandat. On se souvient également de certaines de ses saillies contre le sexisme en politique et au-delà, dont son fameux « connard arrogant » vendu aux enchères.
Si elle a longtemps bénéficié d’une bonne cote de popularité, y compris lors des attentats contre deux mosquées de Christchurch, en mars 2019, et face à la pandémie. C’est ce qui lui a assuré une bonne réputation lui permettant de rempiler pour un second mandat en octobre 2020. Seulement, sa cote de popularité a commencé à baisser par la suite. Si bien que les derniers sondages donnent l’avantage à une coalition de centre-droit, à la défaveur du Parti travailliste.
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Les Commentaires
Des dictateurs qui se font renverser ça arrive (on a eu le printemps arabe où le régime est tombé en Tunisie qui est le voisin de l'Algérie quand même)
Perso je ne suis pas de son bord politique mais j'ai adoré sa communication pendant la gestion du Covid. Je pense que son background scientifique a joué (elle est docteur en chimie quantique). Ses discours où elle expliquait par A+B pourquoi il fallait adopter telle restriction sanitaire étaient très clairs et rationnels j'ai trouvé. Bref, sur la fin de son "règne" j'ai vraiment apprécié son leadership
En France le seul qui était plus ou moins honnête et rationnel sur l'épidémie c'était Edouard Philippe... et il s'est fait limoger
Derrière on a eu Macron qui n'écoutait pas les recommandations des scientifiques, et dont l'équipe alimentait la presse en propagande en mode "c'est un président épidémiologiste"
En termes de main de fer (même si on n'est pas d'accord avec ses politiques ce qui est mon cas) on peut citer Thatcher aussi.
On peut aussi citer Michelle Bachelet au Chili qui a fait deux mandats de présidente non consécutifs et a enchaîné en tant que grande respo droits de l'homme à l'ONU
(le sujet du leadership féminin me passionne ; mes pseudo et photo de profil sont un hommage à l'Argentine Cristina Kirchner, personnage beaucoup plus sulfureux par contre :cretin