Pas un mois ne passe sans que J.K. Rowling s’illustre dans sa transphobie rance. Après avoir déclaré qu’elle préfererait aller en prison plutôt que d’utiliser un pronom approprié pour désigner une personne trans en octobre dernier, l’autrice d’Harry Potter a cette fois demandé à ce qu’on l’arrête, comme le rapporte France Info.
« Arrêtez-moi » a déclaré l’autrice britannique de 58 ans. Cette provocation, l’autrice l’a adressée en réponse à une loi écossaise qui prévoit de durcir les peines contre les personnes coupables de discriminations et d’incitation à la haine, notamment transphobes. J.K Rowling a été citée en personne par la ministre écossaise Siobhian Brown, ce lundi 1er avril sur la BBC. Brown a annoncé que l’autrice pourrit être poursuivie pour l’acharnement qu’elle fait subir en ligne aux personnes trans depuis 4 ans, si la police décidait que c’était un crime.
Le thread nauséabond de J.K Rowling sur X
Ni une ni deux, l’autrice aux 600 millions de livres vendus a répondu en inondant X (ancien Twitter) d’une série de post montrant de célèbres criminels transgenres, accompagnant les images de messages ironiques. Sur ces photos, on voit notamment des personnes transgenres exhibant des armes ou ayant été condamnées pour viol, exhibitionnisme ou agressions sexuelles sur des femmes ou des jeunes filles.
« Liberté d’expression et de croyance sont terminées en Écosse si la description précise du sexe biologique » écrit l’autrice avant d’affirmer :
En adoptant la loi écossaise sur les crimes haineux, les législateurs écossais semblent avoir accordé une plus grande valeur aux sentiments des hommes qui incarnent leur idée de la féminité, même de manière misogyne ou opportuniste, qu’aux droits et libertés des femmes et des vraies femmes.
« J’ai hâte d’être arrêtée »
J.K Rowling a conclu son message par une provocation aux autorités écossaises :
Je suis actuellement à l’étranger, mais si ce que j’ai écrit ici est considéré comme un délit aux termes de la nouvelle loi, j’ai hâte d’être arrêtée à mon retour dans le berceau des Lumières écossaises.
Avec cet argumentaire, J.K Rowling prolonge un stéréotype transphobe au moins aussi vieux que le cinéma. Sur Netflix, on vous recommande chaudement le passionnant Disclosure, un documentaire qui retrace l’histoire du cinéma et des séries en montrant à quel point le stéréotype du transgenre ou du travesti détraqué et criminel colle aux représentations.
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Les Commentaires
Alors comme ça, certains trans sont haineux, criminels et je ne sais quoi ? Ben...ils sont humains avant tout, non ??
Il n'y a pas d'arguments dans son argumentaire. C'est du pur buzz. Allez JK, va te coucher.