Avec 337 voix pour et 32 voix contre et sous des applaudissements nourris, l’Assemblée nationale a adopté cet après-midi en première lecture la proposition de loi visant à inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution.
La France Insoumise a profité de sa niche parlementaire pour présenter ce texte et, fait rare, a rallié le soutien du groupe Renaissance. Mathilde Panot, cheffe de file du groupe LFI a dédié cette proposition à Isabelle et Agnieska, deux Polonaises mortes parce qu’elles n’ont pas pu accéder à l’IVG dans leur pays :
« Introduire le droit à l’avortement et à la contraception dans notre Constitution, c’est conjurer ici cet effroi qui nous saisit lorsque ailleurs, les droits des femmes font l’objet de coups de boutoir. Il s’agit de donner un socle à notre vigilance afin de parer aux basculements imprévisibles dont seule l’histoire humaine a le secret. »
Ne crions pas victoire trop vite, ce n’est qu’une toute première étape du chemin d’une proposition de loi constitutionnelle. Le texte devra aussi être adopté par le Sénat, où une proposition similaire, présentée par la sénatrice Mélanie Vogel, a déjà été rejetée le 19 octobre. Rien n’est donc encore gagné…
À lire aussi : La députée Aurore Bergé veut exclure les hommes trans de la protection du droit à l’IVG
Crédit photo : Assemblée nationale (capture)
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires