Live now
Live now
Masquer
ivg-chiffres
Société

À quoi ressemble une IVG, loin des idées reçues et des mensonges de propagande

Pour répondre aux idées reçues sur l’IVG, la chaîne Buzzfeed Video a décidé de poster une vidéo efficace sur le sujet.

En France, l’interruption volontaire de grossesse est légale depuis 1975. Pourtant, quarante ans plus tard, la pratique souffre toujours de nombreux préjugés.

Du côté des pro-choix, par exemple, on présente souvent la patiente-type comme une adolescente un peu paumée. De l’autres, des anti-IVG n’hésitent pas à prétendre que cet acte consiste à tuer un bébé.

Alors, pour mettre les choses au clair, la chaîne BuzzFeed Video a décidé d’expliquer ce à quoi ressemble un avortement « moyen ». Et ça donne ça.

À quoi ressemble une IVG dans la moyenne ?

Commençons par le commencement : la vidéo explique dès le départ qu’il n’y a en fait pas vraiment de norme en ce qui concerne l’avortement.

Chaque personne y arrive selon des circonstances qui sont personnelles et différentes pour toutes.

Environs 60% de celles/ceux qui subissent une IVG aux États-Unis ont déjà accouché d’un enfant dans le passé

. De même, une majorité de ces patient•es sont croyant•es.

Selon une étude datant de 2013, la majorité des avortements a lieu durant les 8 premières semaines de grossesses. À ce moment-là, l’embryon n’est pas plus gros que la gomme située au bout d’un crayon.

D’ailleurs, même si son cœur bat déjà, une autre étude rapporte qu‘avant 24 semaines, le fœtus ne ressent pas la douleur.

En ce qui concerne la méthode d’IVG, la plus classique consiste à « aspirer » l’embryon par le col de l’utérus. L’acte est censé durer moins d’une minute. L’opération n’est pas sans risques, même s’ils sont heureusement rares.

Enfin la vidéo explique qu’il est normal de ressentir toute une palette d’émotions, mais que les risques de séquelles psychologiques ne sont pas plus élevés que pour les personnes qui ont donné naissance alors qu’elles ne souhaitaient pas continuer la grossesse.

À lire aussi : Ce que mon avortement m’a appris — Témoignage

Non, l’avortement n’a pas de norme

Cette vidéo est nécessaire dans le sens où elle explique clairement et simplement des faits qui vont à l’encontre des idées reçues. En fait, c’est simple : tous les avortements sont différents.

Que l’on veuille y avoir recourt ou non, le plus important reste – de ne pas juger les autres et de laisser le choix à chacun•e de prendre sa propre décision.

big-avortement-instagram


Les Commentaires

13
Avatar de Reifferscheidt
31 mai 2017 à 10h05
Reifferscheidt
La formulation dans l'article : "Environs 60% de celles/ceux qui subissent une IVG" me parait hasardeuse... On a recours à une IVG, employer le mot "subir" c'est projeter une émotion qui est négative. On subit jamais avec plaisir...
L'environnement est essentiel dans le cadre d'une IVG, le traumatisme vient quand le choix n'est pas fait en toute tranquillité et on constate au Planning Familial qu'une femme que ce sont les événements périphériques qui sont plus traumatisants que l'IVG en elle-même.
4
Voir les 13 commentaires

Plus de contenus Société

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-20T111708.991
Lifestyle

« L’alcool est une condition sociale et on peut rapidement être mis de côté si on ne la remplit plus » : Elena, 36 ans, raconte comment elle a arrêté de boire

Source : Getty Image / MARIA DUBOVA
Féminisme

Ève, 42 ans : « Quand il m’a demandé où était le nettoyant après six mois de vie commune, j’ai pleuré »

5
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-15T163147.788
Livres

Samah Karaki : « C’est la culture sexiste qu’il faut questionner, pas la présence ou l’absence de l’empathie »

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-13T154058.525
Santé

« Ah, on dirait que t’as le cancer » : Laure raconte comment l’alopécie affecte son quotidien

6
[Image de une] Horizontale (24)
Culture

3 raisons de découvrir Agatha, le nouveau thriller psychologique à lire de toute urgence

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-30T170053.120
Santé

« On n’en parle pas assez, mais être malade prend du temps ! » : Solène raconte son quotidien avec une maladie chronique invisible

1
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-30T164414.844
Société

« Je n’ai pas porté plainte parce qu’il y a des enfants en jeu » : Jade, victime d’exploitation domestique à 17 ans

1
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-30T115104.723
Santé

« Le sommeil occupe une place bien plus importante dans ma journée » : Quitterie, 25 ans, raconte son quotidien avec la sclérose en plaques

Capture d’écran 2024-09-06 à 16.28.20
Bien-être

« On souffre en silence » : 3 femmes nous parlent sans tabou de leurs douleurs menstruelles

Capture d'ecran Youtube du compte Mûre et Noisettes
Argent

Je suis frugaliste : je vis en dépensant moins de 1000 euros par mois (et je vais très bien)

73

La société s'écrit au féminin