Depuis qu’un beau jour des années 2000, mon petit frère, alors les deux pieds dans l’électro, m’a fait découvrir Phoenix, j’ai un gros faible pour ce groupe. Rien à voir avec une espèce de fierté nationale mal placée (« oui médéme, vous voyez la French teuutch, blablabla). Ni avec mon goût pour les potins du show bizz (le chanteur du groupe, Thomas Mars, est maqué avec Sofia Coppola. Et apparaît d’ailleurs avec le reste du groupe dans Marie Antoinette). Non, rien de tout ça. Juste une sympathie pour une musique originale, mélange électro, pop, funk, rock, disco et j’en passe qui me file la pêche (quand je vais mal, un coup de Run Run Run et hop, a pu). Et puis des clips souvent plein d’humour et de créativité (voir celui de Funky Squaredance, réalisé par… Roman Coppola.)
J’avoue qu’en entendant parler d’un nouvel album, je m’attendais à retrouver les mêmes tronches, avec juste un peu plus de bouteille. Et non. Enfin si. A dire vrai, à la première écoute, j’ai fait la moue. L’impression que le groupe avait laissé tomber les petites excentricités et bricolages qui faisaient le charme de certains de leurs titres précédents, avec pour résultat d’affadir/aplanir un peu le tout. En fait, il m’a fallu un peu plus de temps pour entrer dans cet album-là, dont les morceaux sont moins immédiatement charmeurs que Run Run Run, Everything is Everything ou autres productions précédentes.
Sur ce troisième album studio, on retrouve la patte très reconnaissable de Phoenix (en particulier sur Long Distance Call), mais tout ça sonne un peu plus cohérent et un peu moins tortueux que leurs premiers albums. L’affaire peut déstabiliser, pourtant l’effet général de leur musique est toujours le même. Du moins sur ma petite personne. Allez, lançons-nous dans l’une de ces comparaisons qui ne sont probablement évocatrices que pour moi (hin hin) : It’s Never Been Like That est le genre d’albums que j’emmènerais en voyage, quand j’ai besoin d’une bande-son assez pêchue pour supporter le paysage qui défile et nourrir le mouvement, et assez inspirante pour servir de toile de fond à l’imagination. Le genre de trucs qui va aussi bien avec une journée de merde option temps pourri qu’on a envie de dé-merdiser un peu, et un moment d’éclairci qu’on aimerait amplifier un tantinet. L’adjectif qui vient forcément à l’orée de ma cervelle de limitée, c’est « cool ». Cool comme frais, relax, et tout ce qui va avec. J’étais un peu sceptique au départ, et puis non, en fait, je l’aime beaucoup cet album. 3 petits coeurs ou 4 ? J’hésite, huhu.
Du ouéb :
http://www.wearephoenix.com/
http://www.myspace.com/wearephoenix
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