L’immense styliste, né en 1938 à Hiroshima, s’est éteint le 5 août 2022. Le style graphique et les plissés aériens du « couturier volant » ont durablement marqué la mode parisienne et internationale.
Il serait réducteur de le résumer à ses plissés, pourtant Issey Miyake excellait dans l’art de sculpter ce qu’il voulait à l’aide de cette technique. L’Agence France-Presse vient d’apprendre aujourd’hui le décès survenu le 5 août 2022 de cet immense créateur de mode.
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Lui qui est né le 22 avril 1938 n’avait que 7 ans lorsque les États-Unis ont largué, le 6 août 1945, une bombe atomique sur sa ville natale : Hiroshima. S’il a survécu, sa mère, elle, est morte des suites des radiations, trois ans plus tard. De quoi initier un inquantifiable traumatisme chez le couturier.
Diplômé de l’université des Beaux-Arts de Tama, à Tokyo, Issey Miyake s’installe à Paris en 1965 et poursuit des études à l’École de la chambre syndicale de la couture parisienne. Après avoir fait ses armes chez Guy Laroche ou encore Givenchy, il retourne au Japon fonder sa propre entreprise MIYAKE DESIGN STUDIO en 1970. Il présente sa première collection à New York en 1971, puis à Paris en 1973. Son usage des plissés en particulier marque les esprits, puisqu’il s’en sert à tout va, pour habiller et accompagner le corps dans ses mouvements, des pieds à la tête, ce qui lui vaut le surnom de « couturier volant ».
Il cède sa place à la tête de la direction artistique de sa griffe éponyme en 1999 à Naoki Takizawa. En 2007, Dai Fujiwara lui succède, puis Yoshiyuki Miyamae en 2011. Depuis 2019, c’est Satoshi Kondo qui est le directeur artistique de la marque Issey Miyake.
Aujourd’hui, la maison qui porte son nom le perpétue à travers 9 labels différents : Issey Miyake, IM MEN, 132 5. Issey Miyake, Pleats Please Issey Miyake, Homme Plissé Issey Miyake, A-POC Able Issey Mikaye, Bao Bao Issey Miyake, me Issey Miyake, et Haat. C’est donc un empire de mode, de plissé, et de peine que l’homme laisse derrière lui.
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Issey Miyake, créateur japonais de « prêt-à-s’envoler »
S’il a marqué l’éternité par ses plissés protéiformes, Issey Miyake proposait bien plus que cela, comme on peut le voir dans le sublime beau-livre paru en 2016, édité par Midori Kitamura (président du Miyake Design Studio) pour la maison Taschen, et qui porte sobrement le nom du créateur japonais. Il se compose de textes de Kazuko Koike (illustre directrice artistique japonaise) et d’oniriques photographies de Yuriko Takagi.
On y retrouve la vision du vêtement à la fois utilitaire et poétique du créateur, qui savait, à sa manière si singulière, mettre des traditions japonaises artisanales au service de la mode internationale de demain. Selon les mots de son ami l’architecte et designer italien Ettore Sottsass, Issey Miyake ne proposait pas du prêt-à-porter, mais bien du « prêt-à-s’envoler ». Rest In Pleats.
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Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
L'empreinte que laisse Issey Miyake dans la mode, même quotidienne, est si particulière. Je ne connais pas la mode, je le précise mais il a été un couturier dont j'ai toujours trouvé le travail si accessible, si lisible pour moi. Sophie Fontanel parle de poésie pour décrire son travail et je trouve que c'est très juste : il y a une forme de poésie dans la manière dont il créé des vêtements qui sont à la fois structurés, épurés, précis, élégants tout en respectant voire sublimant la liberté des corps, c'est un courant d'air frais dans une mode qui, trop souvent, contraint le corps, essentiellement des femmes.
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