Isabelle Adjani revient sur le devant de la scène, mais pas pour les raisons espérées. Ce jeudi 19 octobre, l’artiste de 68 ans a été jugée pour fraude fiscale et blanchiment. Elle est accusée d’avoir dissimulé une donation en prêt en 2013, et de s’être fictivement domiciliée au Portugal en 2016 et 2017.
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Isabelle Adjani est accusée d’avoir éludé au moins 1,2 millions de droits de mutation
L’actrice aux cinq César est soupçonnée d’avoir fait passer une donation de 2 millions d’euros pour un prêt, ce qui lui aurait permis d’éluder 1,2 million d’euros de droits de mutation, un impôt imposé par l’État lors d’une vente immobilière. Cette somme lui a été transférée par un influent homme d’affaire, Mamadou Diagna NDiaye.
Outre cette accusation, Isabelle Adjani est également soupçonnée de s’être fictivement domiciliée au Portugal, éludant ainsi 236 000 euros d’impôt sur le revenu. Le parquet national financier l’accuse aussi d’avoir fait transiter par un « compte bancaire américain non déclaré » la somme de 119 000 euros, rapporte notamment Le Parisien avec l’Agence France Presse.
Dix-mois de prison avec sursis requis
Des accusations qu’elle réfute vivement, mais lors de l’audience du 19 octobre, elle n’a pas pu se défendre par elle-même. Quelques heures avant, ses avocats ont demandé le renvoi du procès, l’actrice étant restée aux États-Unis car souffrant « d’une pathologie aiguë incompatible avec l’avion » selon son avocat Olivier Pardo, certificat médical à l’appui. Néanmoins, il l’assure : « elle tient à s’expliquer, elle tient à être là », ont rapporté nos confrères de l’Agence France Presse, présents lors de l’audience.
Les avocats d’Isabelle Adjani ont également mis en avant l’impossibilité de Mamadou Diagna NDiaye de venir témoigner comme argument supplémentaire pour demander le renvoi. Ce qu’a rejeté le tribunal. Par conséquent, l’audience a bien eu lieu, et le procureur a requis dix-huit mois de prison avec sursis contre l’actrice.
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