Ce n’est un secret pour personne : bien sûr, l’été est une saison agréable qui n’échappe pourtant pas à quelques petits désagréments. Entre macération du jus corporel et difficultés à supporter la chaleur de manière plus générale, il vient toujours un moment où on se surprend à se languir de l’automne.
Pour que les amatrices de la période estivale ne trahissent plus leur saison préférée, j’ai décidé de m’imaginer quelques inventions faciles à réaliser quand on s’en donne, j’imagine, les moyens techniques. Ingénieurs, ingénieures : sauvez-nous.
La culotte rafraîchissante
Qu’on reste chez soi, dans la moiteur locale, ou qu’on parte se griller la couenne au soleil, il est bien difficile de passer à côté d’un phénomène vestimentairo-climatique : la culotte (le tanga, le shorty, le string ou le slip) qui colle.
Une véritable macération opère, te donnant le sentiment d’avoir les fesses bloquées dans un pédiluve. Pour les plus cérébrales d’entre nous, cette impression déjà désagréable s’assortit d’une visualisation d’éventuels germes. Super. La bonne ambiance. De quoi passer tout l’été dans l’angoisse constante et le mal-être.
Pour qu’aucune culotte ne soit à nouveau abandonnée sur la voie publique.
Pour lutter contre cet inconfort, je propose alors d’inventer un système de rafraîchissement du sous-vêtement. Un truc tout bête, qui, lorsqu’il sentirait la température monter, t’enverrait un peu d’air frais, et se couperait bien évidemment quand elle serait suffisamment redescendue. Parce qu’il est évident que si la climatisation se fait en continu, tu risques fort de te retrouver avec ton vagin comme un Mister Freeze. Ce qui serait, nous sommes bien d’accord, plutôt fâcheux.
Précautions
Après en avoir beaucoup discuté dans la rédaction, nous avons tenu à insister sur un point : si des professionnel-le-s de l’innovation souhaitent mettre ce projet en pratique, il faudra bien qu’ils pensent à rendre la technologie-ultra silencieuse.
Parce qu’imagine un peu la scène : tu es à un premier rendez-vous avec l’objet de ton affection et une pensée à caractère sexuel s’empare de toi. Soudain, ta culotte, constatant que tu as chaud, se met à te rafraîchir en émettant un bruit de soufflerie. On est bien d’accord : on a connu meilleur moyen de faire comprendre à l’autre qu’on a envie de faire autre chose avec elle/lui que de manger des Smarties.
La serviette auto-séchante qui fait chargeur de téléphone et liseuse
Rien de plus agaçant, quand on est en vacances à la plage, de se relever de sa serviette de bain après y avoir larvé de longues minutes : quand on essaie de ré-enfiler son short, il se met soudain à coller au bas de maillot de bain encore mouillé. Le t-shirt arbore quant à lui deux traces humides, comme si tu avais une montée de lait sans raison apparente.
Point supplémentaire sur la pénibilité de la vie sur la plage, on ne peut pas recharger toutes nos affaires comprenant un minimum de technologie, de type téléphone portable ou liseuse électronique. Des outils que nous sommes quelques-unes à embarquer avec nous (malgré le risque de les rayer avec le sable, mais qu’importe).
Le problème, c’est que leur autonomie n’est clairement pas infinie.
Et se retrouver sur la plage sans musique et sans lecture quand on n’a pas pensé à prendre des livres au format classique, c’est la déprime.
J’imagine, en ce sens, qu’il y aurait forcément un moyen de relier les deux problèmes à l’aide d’une seule solution : trouver une façon de faire sécher la serviette en utilisant l’énergie solaire qui circulerait dans la prise où tu brancherais toutes tes petites affaires. Ainsi, plus de maillot mouillé ni de pénurie de loisirs. D’un grain de sable deux coups.
Le ventilateur à clip pour aisselles
La transpiration n’épargne quasiment personne — et sache que si tu réussis à passer outre, je t’aime mais j’ai un peu de mal à avaler la pilule. L’été, évidemment, comme il fait plus chaud, la sudation s’intensifie.
Pour lutter contre les auréoles de la taille d’un lac, on a bien eu droit aux protèges-slips pour aisselles (que je trouve de manière tout à fait personnelle assez inconfortables) et aux crèmes anti-transpirantes qui n’ont eu aucun effet sur moi.
En été, mes aisselles sont comme une mer orageuse lors d’un coucher de soleil humide.
Personnellement, je suis prête à mettre le prix pour un outil plus élaboré. Et justement, j’imagine bien des mini-ventilateurs à clipser sur les vêtements au niveau de l’aisselle. Ce serait magique.
Bien évidemment, il faudrait s’épiler soigneusement, de crainte qu’un poil ne se prenne dans le mécanisme, ce qui serait plutôt douloureux. Mais ce serait un grand pas en avant pour moi, et beaucoup d’autres.
Les chaussures décapotables
Si tu vis, comme moi, dans une région où il fait très rarement beau longtemps, tu t’es forcément retrouvée dans le cas suivant : il pleut au moment où tu sors de chez toi, mais tu sais qu’il va faire chaud dans l’après-midi. Que faire ? Enfiler des chaussures ouvertes, au risque de les fusiller en dix minutes et d’entendre tes orteils éternuer dans la journée ? Ou mettre des chaussures fermées et finir avec les pieds tout frippés comme si tu sortais de la piscine, à cause de l’humidité ?
Pour éviter d’avoir à se trimballer avec une paire de pompes dans le sac toute la journée (pense à ta scoliose, dis), je propose l’alternative suivante : des chaussures décapotables. Sur le même principe que les lunettes de soleil dont on peut remonter la partie teintée (du plus bel effet), il serait alors possible de faire glisser une partie de la chaussure vers l’intérieur pour découvrir une grande surface de ton pied.
Je nous y vois déjà. On serait bien.
Et toi, quelles sont les inventions que tu aimerais voir exister un jour et qui te faciliteraient la vie en été ?
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Les Commentaires
J'en ai eu un durant mon enfance, il était violet pétant avec des fermetures éclairs jaunes, et dans une matière qui se rapprochait du pantalon de jogging: SEXY